vendredi 15 mars 2013

NASKEO : LE DOUTE et les CRAINTES....




Aujourd'hui 15 mars 2013 parait dans le journal " Le Télégramme"  un article  d'Alexandra Thiery concernant le doute et les inquiétudes des riverains suite aux dernières déclarations de Monsieur Marc Bauzet, Directeur de Naskéo et Président de Biogazdebannalec.

Rappelons ce qu'il en est, avant de reprendre les craintes du Collectif sur le journal, inquiet de ce projet et de ses potentielles extensions!.


M. Marc Bauzet  expliquait dernièrement  que son projet était passé de 25 000 t/an de traitement de déchets  à 50 000 t/an  en ayant voulu répondre à l' appel à projet Anti-algues vertes de l'état, courant 2010.
Mais il oublie de dire que cela était après avoir fait une PREMIERE  réunion en Février 2010 à Bannalec pour expliquer que  leur projet serait celui d'une "petite"  usine de méthanisation. >>>>(clic)>RAPPEL

Réunion que NASKEO inclut comme "Première RÉUNION" concernant le projet, dans le compte-rendu remis au Commissaire-Enquêteur. Ensuite aura lieu, 2 ans plus tard la  Deuxième et dernière  RÉUNION ( le 8 Octobre 2012- 7 jours avant l'enquête Publique), qui figure aussi dans le même rapport.
SAUF que,  entre les 2 réunions,  l'usine a été MULTIPLIÉE PAR DEUX.

MAIS VOILA, Les dossiers  "Algues vertes"  DÉMESURÉS déposés auprès de l'ADEME par certains industriels  n'ont pas été pris en compte. Seuls ont été retenus 7 projets de méthanisation agricole à la ferme.....

Donc, le dossier NASKEO, devenait obsolète..

 MAIS Monsieur Bauzet n'a pas voulu renoncer à son projet démesuré !!!!.

Comme son usine ne pourra pas  traiter les 50% de lisiers supplémentaires qu'il aurait fallu pour faire tourner la "machine" , il faut bien alors chercher AILLEURS d'autres déchets. CQFD.

Pour cela Monsieur Marc Bauzet  dit simplement ceci,

Je cite :"Mais faute de lisier, pour atteindre les 50.000 tonnes, il a fallu trouver des ressources complémentaires du côté des bio-déchets ; par exemple les sous-produits de supermarchés. Cette étude de nouveaux « gisements », qui se poursuit encore, a été couronnée de succès, et la liste des clients a été récemment adressée à la Dreal (la Direction Régionale de L' Environnement), « Elle a été adressée sous pli confidentiel », poursuit-il pour répondre à une autre inquiétude, « parce que les industriels en question ne veulent pas que leur nom apparaisse publiquement... Certains par exemple sont encore sous contrat avec d'autres prestataires... ».  ????

(ou bien , c'est peut-être aussi pour que les concurrents de Naskéo ne sachent pas avec qui cette Société. a traité !.. et non le contraire.) Car si la réglementation demande aux supermarchés de gérer leurs bio-déchets ce n'est pas uniquement par la méthanisation...)

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Le journal le Télégramme d’ aujourd’hui rapporte donc les doutes et les craintes des riverains suite à ces tractations "secrètes"   pouvant cacher d'autres projets .
Comme par exemple l'implantation d'un centre de tri de déchets.

En effet L'enquête publique met en avant « la compatibilité du projet de méthanisation avec le Plan départemental pour l'élimination des déchets ménagers et assimilées (PDEDMA) du Finistère », mais pas seulement. Cette compatibilité s'étend à l'ensemble « des départements bretons, à celui de la Loire-Atlantique et de la Manche ».

 ET Marc Bauzet, le directeur commercial de Naskeo a admis que « l'unité pourra valoriser ponctuellement des déchets des départements voisins », 

 OR,  dans la ZA ,..... il reste encore trois grands lots, appartenant à la Cocopaq, à vendre...

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Le Collectif   "dénonce aussi le plan d'épandage présenté par Naskeo.... « Nous constatons que ce plan n'a pas évolué avec la capacité de traitement de déchets de l'usine », passée de 20.000 à 50.000 tonnes. « On est loin d'une logique de bassin-versant ou d'une logique de territoire »

 Ainsi le collectif rajoute:

" Le digestat entraîne une pression azotée supplémentaire sur le bassin-versant, au lieu de réduire les flux comme prévu dans le plan algues vertes. De plus, Naskeo n'a pas pris en compte tous les plans d'épandage déjà déclarés ultérieurement. Cela va à l'encontre de la convention prévue avec le conseil général "

Quant à la Station d'épuration :


, le collectif s'interroge aussi sur la capacité de la station d'épuration de Bannalec, 1.000 m³. « Avec un apport de 66 m³, BiogazdeBannalec  ampute sérieusement sur les capacités futures de la station"


Le collectif rajoute  concernant l'éventuel rachat de l' électricité par EDF et qui assurerait selon Naskéo 50 à60% de son chiffre d'affaires, que pour le moment il n'y a pas de contrat de signé, juste une pré-étude de raccordement...


Et le collectif de conclure : 

Nous voulons des réponses maintenant, après il sera trop tard. Quand la société BiogazdeBannalec aura vendu l'usine à un autre exploitant, lui aussi confidentiel, nous n'aurons plus d'interlocuteurs... ». 

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *


*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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