mardi 23 décembre 2014

A quoi pourrait servir l'usine de méthanisation de Bannalec ?

On apprend le 11 Décembre 2014 que l'entreprise Tallec située  à proximité immédiate de la future usine de méthanisation de Bannalec, compte bien sur la mise en fonctionnement de ce méthaniseur gigantesque :
Son dirigeant, s'exprime ainsi dans le journal "Le Télégramme" : ( je cite) :

" En 2016, nous comptons sur l'usine de méthanisation à Loge-Begoarem pour revaloriser nos déchets, des économies énergétiques et bien évidemment la pérennisation de l'emploi "..

En fait, cette notion de pérennisation d'emplois est l'argument qui revient le plus souvent, au-delà des souhaits de la direction de la Société Tallec, induisant ainsi une idée de culpabilisation si par malheur, et ce que nous ne souhaitons pas, des difficultés intervenaient au sein de cette entreprise, faute d’une entité produisant de la chaleur et ce uniquement pour eux.
 L'usine gérée par Capvert Energie permettant, on se demande pourquoi, de rendre durable et permanent (pérennisation) les emplois de l'usine d'à côté. Certes, celle-ci rachètera à un prix moindre la chaleur produite par ses propres déchets, dans une proportion d'environ 10% de la capacité de l'usine de méthanisation  et peut-être moins, on parle de 400t:an, le reste de la chaleur étant obtenus par la résultante de la méthanisation de déchets apportés et fournis gratuitement par d'autres entreprises agro-alimentaire,( pour ne pas dire concurrentes de la première)  ou d'autres que l'on ignore encore, pour arriver péniblement à 33.000t/an, pour une usine dont les subventions obtenus ou à recevoir sont "prévues" pour des bâtiments qui traiteraient 50.000t/an improbables . Une dernière partie d'environ  15% de produits méthanisables proviendrait  de lisiers et autres fumiers (loin de ce que les gens, administrations, croient concernant le traitement de ces déchets). Les digestats (rebuts de rebuts) finiront à l'épandage des volontaires ayant acceptés de les recevoir. 

Enfin, comme semble aussi le suggérer certains, la surface de l’entreprise Tallec, bâtiments, terrains pourraient être employée aussi à mettre des panneaux solaires, si cela devait vraiment contribuer à diminuer ses dépenses d'énergies. Surtout que maintenant l'acteur principal de la future usine de méthanisation prévue, la Société CapVert Energie, se définit en premier comme installeur de "centrales" solaires, sur le toit d'hangars et bâtiments existants ou bien fournies par ses soins....Et que Tallec est actionnaire de Biogaz de Bannalec ( géré par les-dits Capvert Energie) ! mais on n'en parle pas.

Comme la Société Tallec est une charcuterie industrielle, ces déchets seront certainement liés aux matières se dégageant de ce genre de fabrications : graisses, sous-produits carnés et autres, qui ne sont qu'un des ingrédients pour produire du méthane par fermentation et donc de la chaleur. Et ils en faut pour faire tourner cette "machine" surdimensionnée. La  preuve en est, c'est qu'il est annoncé, depuis la reprise du concept BiogazdeBannalec par Capvert energie, 'un tonnage de 33.000T/an de déchets,( au lieu des 50.000tonnes/an prévues ), tout confondus, qui viendront alimenter les digesteurs. La Ste Tallec, appelant cela : Revalorisation de ses déchets (pour son propre compte).  Cette "revalorisation" se bornant alors à méthaniser des déchets et non pas à redonner une valeur (revalorisation) quelconque. Et au bénéfice unique de celle-ci, la chaleur n'étant pas redistribuée ailleurs.
Une partie de leurs  déchets (graisses...) semblerait, peut-être, alors ne plus avoir d'incidence directe sur la station d'épuration qui en souffre, mais comme ces déchets iront dans l'usine d'à côté, dont Tallec détient des parts, celle-ci devra épurer  aussi "ses" déchets...et la boucle est bouclée.

Relisons ce qu'en dit le rapport du Conseil Général du Finistère concernant le projet de Naskéo. ( Quand Naskéo annonçait un traitement de 50 000 t/an de déchets...) et les subventions en conséquence .



Naskéo avait fait sa demande de subventions en indiquant qu'elle construirait une usine qui traiterait 50.000 tonnes par an. Maintenant, on nous parle de 33.000 tonnes. Le calcul est simple, le rendement diminue d'un bon tiers, soit 17.000 tonnes en moins- Pratiquement ce qu'exploiterait l'usine de Nouzilly, dans l' Indre-et-Loire elle-même conçue par Naskéo et exploitée par les mêmes nouveaux arrivants à Bannalec.  Ceci, dans les terrains de l'INRA qui ferait traiter ainsi uniquement ses "propres" déchets.

Les subventions vont-elles diminuer d'un tiers ? Puisque les données ont changé. Ou bien les contribuables vont-ils quand même contribuer à fournir les mêmes deniers publics pour une usine qui ne traitera que 2/3 des déchets prévus. Le cas est-il prévu? 

D'ailleurs, en Décembre 2013, on signalait déjà que l'usine de méthanisation d'Auch (initié par le même Naskéo), dans le Gers, n'avait pas assez de matières à méthaniser et envisageait d'y introduire des produits carnés !!! Et pourtant, elle est moins gigantesque que celle de  Bannalec. 
Même scénario. Et les subventions sont faites en fonction de la dimension et du potentiel décrit dans les demandes....à lire ou à relire :>>> http://la-brochure.over-blog.com/

D'ailleurs on voit bien que le méthaniseur de Bannalec, avec sa capacité de 50.000Tonnes  est le seul que compte  mener vers sa réalisation, la société initiatrice. Il suffit d'aller sur le site Internet de Naskéo, pour s'apercevoir que cela est le premier et dernier projet de cette envergure démesurée.

Dans la revue  L'Environnement Magazine du 3 Novembre 2014 ( www.Environnement-Magazine.fr) on trouve d'étranges déclarations de Monsieur Marc Bauzet ( ancien gérant, directeur, commercial, interlocuteur de BiogazdeBannalec) et prenant la parole comme  "Directeur Associé" de NaskéoEnvironnement. Ceci sous la plume de Lydie Nahjejian, journaliste. 
Ainsi celui-ci déclare : (je cite) :"Sur nos dix installations déjà réalisées et les vingt en projet, nous avons reçu, dans neuf cas sur dix, un fort soutien local. Si elles existent, les oppositions se manifestent dès le départ. Elles sont souvent portées par une dizaine de personnes, rarement plus. " 

Ce qui nous apprend que Naskéo, se définissant comme un des leader de la méthanisation, aurait à son actif simplement une dizaine d'installations en service depuis sa création en 2005. Si l'on se réfère au tableau déjà publié ici, on s'aperçoit que ces installations ne sont absolument pas dans le contexte environnemental, ni dans l'envergure du projet démesuré de Bannalec.







En fait, dans cette dizaine d'installation initiée par Naskéo, se trouve aussi des installations type "méthanisation à la ferme" ou similaire de son partenaire Allemand Biogaskontor. et les autres n'atteignent pas la capacité de Bannalec et sont situées dans des zones éloignées des habitations.
Par exemple à Auch, l'installation est en bout de piste d'aérodrome, loin des habitations. A Fresnoy-Folny ( Incendie en 2012), les habitants sont à environ 4 km, Biogaz de Chateau-Gontier ou du Gâtinais sont installés dans de véritables Zones d'Activités éloignés des habitations, où se côtoient de nombreuses entreprises et non des riverains. L'installation de  Nouzilly se trouve dans les  terrains de l'Inra pour ses  déchets internes, quant à Biogaz de Gaillon, les premières maisons sont à 700 mètres environ (Les gens intéressés peuvent aller voir sur Internet les derniers bilans de ces installations et seront bien étonnés ).
Donc, quand Monsieur Marc Bauzet ( ex Gérant, directeur, etc...de BiogazdeBannalec) dit ne pas avoir d'opposition, c'est que ses autres installations ont été conçues dans un environnement relativement plus propice. Les premières habitations de Loge Begoarem ( commune de Bannalec) se trouvant à 80 métres des méthaniseurs, ce qu'oublie de préciser l’interviewé. Et quand il dit : "les opposants sont généralement une dizaine, cela ne veut rien dire, car comme dans le cas du collectif de loge begoarem à Bannalec, il est certains que ces personnes représentent un nombre beaucoup plus importants d'opposants non répertorié et qui compte bien entendu  sur eux. 

Dans ce même article on retrouve ainsi le Collectif Logebeg.degaz   qui ajoute d'autres "critiques" :
"Des problèmes d’hygiène, si le méthaniseur est alimenté avec des carcasses,la pollution de l’eau par les nitrates,l’appauvrissement des terres, la décote de l’immobilier " etc... Si la journaliste a su trouver M.Marc Bauzet qui en fait ne représente qu'une dizaine d'installations depuis 2005, elle a su aller trouver aussi ce que l'on appelle "les opposants", pour diverses raisons valables.

On s'aperçoit bien , en lisant l'article de Madame Lydie Bahjejian que pour le moment RIEN n'est clair et que le fameux GUIDE du Club Biogaz, dont c'est largement inspiré la Ste Naskéo à coup de copié-collé  pour rendre ses réponses au Commissaire-enquêteur de Bannalec, fin décembre 2012, semble ne plus être tout à fait d'actualité et se cherche encore.

En effet le Club Biogaz révèle ceci dans le même article : " 
l’enquête menée par le Club Biogaz débouchera sur des propositions d’actions : « Nous organisons un séminaire sur ce thème le 24 novembre ( 2014). Après avoir identifié les besoins, nous pourrions par exemple rédiger d’ici 2015 à 2016, des guides, des retours d’expériences ou encore un point sur les obligations réglementaires »...


SUPER ! En clair cela signifie que pour le moment on en est au stade de COBAYES 
 et des expériences ....

En fait, déjà, le premier guide existant  du Club Biogaz était un travail effectué à l'époque par Madame Barriatoulah Achimi, finalisé fin décembre 2011, mais dont certains termes ont été modifiés par la suite après le départ de celle-ci !  la dite finalisation n'en était donc pas une, mais elle est imprimée en toutes lettres..., et le club Biogaz ne le signale pas, changeant ainsi certaines données, au gré de celui-ci. 

Mais, ces personnes voudraient ENCORE rédiger des GUIDES, des retours d'expérience...EN 2015 ou 2016... ( après avoir  testés sur les cobayes ?). 
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Enfin, concernant les dernières nouvelles, la Société Tallec ouvre un magasin d'usine sur son site de Loge Begoarem où, elle vendra ces produits, ainsi qu' à moindre coût, nous dit-on, les produits dont l'emballage est défectueux ou bien avec des dates courtes.  Ceci à côté d'une usine probable de déchets méthanisables.

Espérons que les promesses de Naskéo, CapVert Energie, Biogaz de Bannalec, la mairie, les intervenants feront que les nuisances éventuelles ne gêneront en rien les futurs clients.

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Et toujours la pétition :>>>(clic) >>:  :CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *
*organisée par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec :logebeg.degaz@gmail.com

Cliquez sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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lundi 1 décembre 2014

Les travaux débutent-ils "enfin" ?


Il était temps :

La période de prorogation d'un an vient de se terminer,en date du 24 Novembre 2014 concernant la mise en chantier de cette usine de méthanisation.
 Il aura fallu attendre 3ans ! La période de 2 ans s'étant écouler sans la moindre trace de travaux, il avait donc fallu faire une demande de prorogation d'un an, non renouvelable, pour peut-être voir un début de construction.

Le permis en Novembre 2014 :



Et Maintenant , c'est pendant les tout derniers jours restant que l'on voit le frémissement d'un début de quelque chose, car après il aurait été trop tard. Alors, on remue un peu, au dernier moment, pour rester dans la légalité.
La question qui se pose est pourquoi cette reculade jusqu'au dernier moment  ?Alors que cette usine, soit disant indispensable est attendue , ne serait-ce que par les établissements Tallec, qui serait bénéficiaire de la chaleur produite, tout en l'achetant pour réduire ses frais et permettant, d'après la commune et BiogazdeBannalec ... de pérenniser les quelques 200 emplois de cette entreprise. Non pas de créer  moult emplois par l'implantation de l'usine de méthanisation. On parle de 6 emplois et quelques autres sporadiques.
Depuis 3 ans, pas de chaleur produite, ( on craint pour les emplois de Tallec !) Car c'est bien de cela qu'il s'agit : la chaleur produite est bien mise en avant dans l'Avis Environnemental fait au début de la demande, sans parler évidemment du méthane, de la cogéneration produisant de l'électricité revendu par CapvertEnergie, ( nouvel arrivant)  à un tarif majoré, des déchets restant appelés digestats, dont on ne connait pas la composition ; le méthane se dégageant de la fermentation n'étant pas injecté dans le réseau  de distribution du Gaz.
Alors on s'active. Des pelleteuses parcourent le terrain, aplatissant ça et là , remuant des tas de terre, les déplaçant à droite à gauche et l'on commence aussi à clôturer le terrain. On arase, on arase.
Enfin un panneau est mis. Côté intérieur, bien a l'abri derrière les grillages.


Details :




On peut s'apercevoir, que pour le moment, il n'y a que le lot décapage ( du terrain) et le lot clôture d’accès qui semblent avoir été attribués. 
Qu'en est-il des autres entreprises, qui normalement auraient dû figurer sur ce panneau ; Seront-elles rajoutées au cas par cas, au fil de l'eau ? qu'elles sont-elles ?

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En fait, une nouvelle demande de modification du permis de construire vient d'être envoyée à la préfecture. Fallait-il attendre 3 ans pour  s'apercevoir qu'il fallait une modification et au dernier moment ! Qu'en aurait -il été  si l'usine avait été construite auparavant ? aurait-elle été hors-normes et aurait-il fallu alors une autre demande préfectorale ?
Comme la mairie ne communique pas à ce sujet, personne ne connait la teneur de ces modifications. Des fois qu'une nouvelle demande d'enquête publique soit demandée, peut-être.

Concernant la reprise du projet par CapVert Energies, elle n'a pas été évoqué par Monsieur le Maire, lors du conseil Municipal de Juin 2014 , ni par le comité de suivit qui d'ailleurs ne semble plus suivre quelque chose depuis cette reprise.  Pour sa part, le maire de Bannalec s'en explique ainsi  lors du quart d'heure Citoyen  suite aux questions du Collectif Logebeg.degaz ( je cite) : "Le maire indique qu’il a eu connaissance de ces transactions mais peu de temps avant tout le monde. Etant étranger à cette société, il ne lui appartenait pas de divulguer ce genre d’information. Le maire peut savoir des choses sur une personne ou une entreprise sans nécessairement les rendre publiques(sic) (....)ensuite, le maire déclare :
(je cite de nouveau) : La municipalité de Bannalec et son maire sont favorables au développement des énergies locales et renouvelables et l’ont toujours affirmé. Mais la commune n’est ni le porteur de projet, ni l’exploitant de la future installation.

Ainsi, on apprend que la commune n'est pas le porteur du projet,donc...Mais En  2013 on pouvait lire ceci dans l'Ouest-France du 18 Février 2013 :


Madame Marie-France Le Goz, adjointe de mairie, le confirme  aussi dans le Télégramme du même jour ( 18/02/2013) :

Mais en Novembre 2014, La mairie n'est pas (plus) impliquée, selon leur dire, dans ce projet que la municipalité semble quand même avoir initiée, et défendue avec ardeur ! (Je cite) : Au départ : c'est un projet communal.
Maintenant, la mairie dit  ne rien à voir dans ce projet, alors que c'est le même maire qu'en 2013  : Circulez il n'a rien a à voir ! Sont-ils dépassés ?  C'est pas moi, c'est l'autre !
ETRANGE, cette amnésie....

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samedi 8 novembre 2014

Début Travaux de l'usine de méthanisation de Bannalec

 Il y a un an , une demande de prorogation du premier permis de construire, qui arrivait à expiration au bout de  2 ans sans travaux, a été demandé par les intéressés de l'époque ( Naskéo-biogazdeBannalec). Nous étions  début Novembre 2013
Cette demande  a été accordée au niveau de la Préfecture, les journaux locaux titrant alors : Le Préfet prolonge le permis de construire de l’usine de méthanisation de Bannalec.
En fait, comme les travaux n'avaient toujours pas été commencé, il fallait bien demander cette prorogation...
Car, si l'on retourne un peu en arrière pour relire les journaux de début 2013, on pouvait lire ceci dans l' Ouest-France du 29 mai 2013 :
je cite :
L’arrêté préfectoral, signé le 16 mai dernier, valide le projet porté par la société Bioagaz de Bannalec, filiale de la société parisienne Naskéo Environnement. L’usine de méthanisation traitera chaque année 50 000 tonnes de déchets. (...)La méthanisation,(...) « contribuera fortement à préserver l’emploi chez Tallec (200 à 250 emplois, en fonction de la saison) », souligne Marc Bauzet, directeur général délégué de Naskeo Environnement et président de Biogaz de Bannalec...Les travaux débuteront en septembre .... Le projet a bénéficié du soutien financier du conseil général du Finistère et de l’Ademe. Son coût total s’élève à 10 millions d’euros.
Nous étions en mai 2013, pour des travaux devant débuter en Septembre 2013.
Effet d'annonce, sans doute, car l'année 2013, n'a rien vu des ces travaux..D'où cette demande de prorogation en novembre 2013 arrivant à terme en Novembre 2014. 

Donc, une demande a bien  été faite  au courant du  2ème semestre 2013, pour proroger ce fameux permis de construire.
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De nouveau, on peut lire  dans les journaux en novembre 2013 :  Le préfet  signe la prorogation du permis de construire...( de l'usine de méthanisation de Bannalec).

Et pour preuve en mairie :



Et voilà, le document signé en 2013


D'ailleurs, une signature au bas du document le mentionne bien : Le préfet.

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ET tout le monde s'en contente. Y compris la municipalité de Bannalec, l'un des principaux intéressés.








Non ! il ne s'agit pas du préfet, mais, la signature est celle du Secrétaire Général de la préfecture,de l'époque, qui a, bien  sûr, la délégation pour signer les documents. 

Ce qui est dommage, c'est que ce document officiel ne respecte absolument pas la loi, qui comme chacun sait doit s'appliquer à tous!

En effet :   
La qualité du signataire du permis de construire doit pouvoir être appréhendée
Aux termes du second alinéa de l'article 4 de la loi du 12 avril 2000 : Toute décision administrative prise par l'une des autorités administratives mentionnées à l'article 1er comporte, outre la signature de son auteur, la mention, en caractères lisibles, du prénom, du nom et de la qualité de celui-ci.

Sur ce document RIEN de tout cela :
Ni mention de son nom, ( puisque ce n'est pas le préfet)
Ni mention de son prénom,
Ni mention de sa qualité.

Bien des permis de construire, ou autres documents, pour des particuliers, petites entreprises, auraient pu être déclarés NULS, car non conforme. ( On relâche bien des prévenus, pour une erreur de virgule !)
 ICI la municipalité l'accepte. D'ailleurs, qui contrôle ce genre de documents afin de savoir s'ils sont conforme ? On se repose des questions.

Qui a accepté ce document, qui, tel qu'il est, n'est pas valable au regard de la jurisprudence existant en la matière, passant outre les lois ? Bannalec serait-elle au-dessus des lois ? ou bien ignorerait-elle cette loi, qui pourtant est primordiale concernant la légitimité d'un document.

Qui a signé ce document?  En cherchant sur Internet, on retrouve la signature de ce fonctionnaire, qui en fait, avait signé de nombreux documents P/le préfet, car cela faisait parti de ces attributions...A la différence que tous les autres documents lisibles sont bien suivi du Nom, prénom, qualité, conformément à la loi. Avec le tampon qui va avec ! Puisque c'est obligatoire.
Nous ne pourrons pas demander à M. Martin Jaeger, puisque c'est de lui qu'il s'agit, pourquoi le document de la prorogation du permis de construire de l'usine de méthanisation de Bannalec, n'est pas conforme, puisque que celui-ci a été muté quelques temps plus tard comme sous-préfet à Pointe-à-Pitre.

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Donc, nous voilà au terme de cette année de prorogation faite avec un document qui ne respecte pas  le second alinéa de l'article 4 de la loi du 12 avril 2000. !

Certes, une déclaration d'ouverture de travaux a été annoncé au cours de l'été, mais des modifications seraient à prévoir et de fait les travaux ne semblent pas avoir vraiment commencés. 
D'ailleurs une nouvelle demande de permis de construire est en cours d'instruction en préfecture, ce qui laisse présager de substantielles modifications. Celles-ci devraient-elles donner lieux à une  nouvelle enquête publique ? Car la donne  a changé.

En fait, Monsieur le maire de Bannalec, semble n'avoir prévenu personne, car il n'en a pas été question lors du dernier conseil municipal, alors que cette infos est affichée parmi d'autres, en mairie.

De même, il y a un comité de suivi qui a été instauré depuis le début, mais bizarrement, depuis la vente de Biogaz de Bannalec à Cap vert Energie, il n'y en a eu aucun, laissant les participants sans aucunes informations, depuis le changement de dirigeant de cette usine non construite. 
Les 3 pères de famille dirigeant CapVert Energie, n'ont donc jamais participé à cette commission instaurée, parait-il, pour tenir informés les riverains et les associations de l'avancement, du respect des normes, des explications, qui jusqu'à présent ne sont pas claires ou escamotées.
De plus, les parcelles composant la ZA de loge-begoarem semblent n'avoir pas toujours la même désignation ou la même destination, selon le rachat ou non de morceaux de parcelles, ce qui rend difficile la compréhension.

Où sont les subventions demandées et accordées ?

Mais,outre les subventions directement  liées à ce projet monstrueux, il en est une, particulière, dont le rapport est très lointain avec le projet de  construction de cette usine gigantesque, dont, je le rappelle, il n'existera, au maximum, qu'une quinzaine d'exemplaires sur toute la France, si leurs projets arrivent à aboutir (soit environ UNE usine, telle que celle imposée à Bannalec pour 7 départements !!!!.). Et ceci avec les intentions de méthanisation du Ministre de l'Agriculture, qui préconise surtout la méthanisation dite " à la ferme"  pour arriver à son objectif.
Autrement pourquoi cette usine devenue demesurée ( doublant le projet de départ), mais revu maintenant à la baisse avec seulement 33000Tonnes/an de déchets, si ce n'est être un outil servant à certains pour autres choses que la finalité annoncée.
La ville de Bannalec maîtrise t'elle encore cette "Machine", qui semble lui avoir complètement échappée ?  C'est pourtant la municipalité, qui a écouté les premiers arguments du Directeur Commercial de Naskéo,  arguments qui ne sont plus ceux du départ , écologie, ruralité etc...

Donc, UNE  "nouvelle"  subvention accordée, c'est celle de l'Agence de l'eau, pour plus de 1.6 millions d'euros ! 

Ce n'est pas forcément le but et la raison d'être de cet organisme,  l'Agence étant  là pour assurer la qualité, la quantité de l'eau mise à disposition. Faut-il rappeler qu'à Bannalec l'eau que nous buvons , provient majoritairement de captage de surface et non puisé en profondeur, qui permettrait la filtration des eaux.  Ce qui fait que les digestats provenant de l'usine de méthanisation, épandus en surface pourraient polluer plus facilement  l'eau distribuée. Et comme des organismes, qui s’intéressent par leurs filiales à la méthanisation , et qui  sont surtout des acteurs de la distribution d'eau, souhaitent prendre la compétence de cette distribution au niveau de la communauté de Communes de Quimperlé, on paierait plus chère cette eau qu'ils devront traiter et "dépolluer". Et évidemment cela rapportera au " nettoyeur".
La boucle est bouclée, pour qui ? 
Et là, ce n'est pas uniquement les riverains de l'usine de méthanisation qui en subiront les conséquences, mais tous les usagers de Bannalec et des environs. Il faut le savoir.

Bannalec, village de province Breton,  dépassé par les événements ? c'est à se le demander.

L'argument mis en avant ( le seul argument d'ailleurs pleinement évoqué par les dirigeants de Naskéo, au moment de la présentation du projet, rejoint ensuite par la Mairie, et l'entreprise concernée) à savoir :( l'usine)...contribuera fortement à préserver l’emploi chez Tallec (200 à 250 emplois, en fonction de la saison) - dixit M. Bauzet-, sert à justifier la production de chaleur, qui n'est qu'une résultante du processus de production du méthane et de la production d'électricité. La chaleur devant bien se dissiper. Une voiture produit aussi de la chaleur, ce n'est pas un moyen de chauffage pour autant ! Et ne préserve pas des emplois à cause de cet argument.
D'ailleurs c'est bien de cela qu'il s'agit dans l' Avis Environnemental fournit en préfecture lors de la première enquête publique. A la limite,une usine moindre et raisonnable fournirait assez de chaleur pour l'entreprise Tallec, qui est seule bénéficiaire de cette chaleur ""gratuite" qu'elle devrait quand même payer en totalité ? ( gratuité qui avait été annoncée au départ, en échange de ses déchets agro-alimentaire,)  puisque que seule sur le terrain... ou bien la chaleur se dissipera au gré des vents, comme les surplus de méthane brûlant en torchère, sous peine d'augmenter le réchauffement climatique par l'émission de méthane dans l'atmosphère !

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jeudi 2 octobre 2014

Methanisation Bannalec : c'est la Rentrée !


C'est la rentrée !

Comme vous le savez certainement, la Ste Naskéo initiatrice du projet d'installation d'une usine de Méthanisation à Bannalec, dans la ZA de loge-begoarem, et qui créa la Ste BiogazdeBannalec afin d'en exploiter la production d'électricité et de chaleur,
n' est plus l'actionnaire principal ,  depuis le mois de juin.

En effet, on apprend que c'est une entreprise spécialisée dans l'énergie Solaire qui devient l'actionnaire majoritaire de cette entité qui n'est pas encore construite à ce jour.

CAP VERT ENERGIE :

On nous présente ainsi la société marseillaise Cap Vert Energie, et les journaux titrent : Premier projet Breton pour cette entreprise. !!!
Comme si cela était un nouveau  projet alors que ce fut le projet de Naskéo, qui ne parlait pas au départ de céder ses parts avant même la mise en service de cette usine de méthanisation.

Au fait qui est Cap Vert Energie ?

C'est une société qui s'est surtout fait connaître pour son investissement dans le photovoltaïque et selon le principe suivant : Elle propose, dans la plupart des cas de construire gratuitement des hangars agricoles sur des exploitations existantes, en échange d'installer sur les toits,, des cellules photovoltaïques qu'elles exploitera seule. L'agriculteur ou le bénificiaire ne recevant rien, à moins qu'il ne prenne des participations ! Mais celui-ci à l’assurance que son hangar sera bien entretenu en cas de  fuites etc.... Ces hangars ne dépassent pas environ 790m2, ce qui évite ainsi, parait-il, les permis de construire. L'entreprise Cap Vert Energie appelle ces installations "Centrales Solaires". Tout confondu, elle en annonce 44 sur son site.

Maintenant, cette Socièté se tourne vers la méthanisation. Il est évident que les tarifs de rachats de l'électricité produite ainsi, ne sont plus ce qu'ils étaient au départ ! Ce n'est plus aussi rentable, certainement.

Alors, on nous fait savoir que Cap Vert Energie a déjà à son actif UNE usine de méthanisation. Où cela ?
A Nouzilly (37). 

Il suffit d'aller sur  le site de Naskéo, pour se rendre compte que c'est bien Naskéo, seul qui en est le réalisateur. Et qu'au départ il n'était pas question de Cap Vert Energie.Ceci sur les terrains de l'INRA (dans l'Indre et Loire à Nouzilly). L'INRA pourra ainsi  méthaniser ainsi ces propres déchets et fumiers, pour un maximum de 12 000tonnes/an.
Cap vert Energie le présente ainsi sur ces pages Internet : je cite :

"Ce projet est le fruit d’une étroite collaboration avec Naskeo Environnement qui, après avoir obtenu l'autorisation d'exploiter s'est rapproché de Cap Vert Energie pour finaliser le développement, financer la construction et assurer l'exploitation de l'unité de méthanisation. Naskeo Environnement en tant que concepteur et constructeur en assurera également la maintenance sur les premières années." ...
-Naskéo ne gardant que 5% du capital, le restant étant racheté par CV Energie.


Nous voyons bien  que c'est Naskéo qui est impliqué dans les 2  usines de méthanisation  présenté par Cap vert Energie, comme étant les leurs. Cap vert énergie laissant supposer qu'elle est spécialiste dans la méthanisation, même si cette Société vient d'embaucher un seul technicien-responsable du site en cdd  de 18 mois, pour gérer Nouzilly.

(J'évoquais déjà sur ce site l'installation Nouzilly, en 2013, sur le comparatif en forme de tableau, concernant la grandeur des installations dites " Naskéo : ici :>>> clic >>> Il faut bien se rendre compte. )

PÈRES DE FAMILLE :

Dans les articles parus dans la presse concernant Cap vert Energie, on nous présente cette Société en mettant en avant qu'elle est gérée par 3 pères de famille. Est-ce que cette manière de présenter le rachat d'une grande partie des actions de BiogazdeBannalec  change quelque chose ? Avons-nous besoin de savoir cela? Avons nous su la situation de famille de M. Bauzet (dirigeant de Naskéo)pour essayer de "rassurer" ! Franchement.
Cela est-il écrit dans leur communiqué de presse , dans le but de faire un amalgame entre la gestion par des pères de famille et la bonne marche d'une entreprise dédiée à la méthanisation ?

Si l'on se rend sur le site de Naskéo, on peut s'apercevoir qu'il n'y a apparement plus de projet, de l'importance de celui  Bannalec, de prévu.  Ni d'autres d'ailleurs.  Cela aurait-il été le premier et le dernier de cette importance démesurée ? On peut se poser la question. En tout cas la plaquette informative2014 des réalisations et projets de Naskéo prouve qu'il n'y a que Bannalec qui est prévu pour une puissance de 1500 Kwhél, c'est-à-dire LA PLUS IMPORTANTE jamais entreprise par Naskéo. 

"La cogénération a vécu et produire de l'électricité présente un si mauvais rendement que désormais on ne pousse plus que la production et l'injection (directe ou non) de gaz" .

 Projet démesuré dont on ignore les motivations ( a part le profit éventuel pour les instigateurs), car rien ne le justifie  en matière de méthanisation, dont on a du mal à trouver maintenant  les potentiels déchets, pour que cela puisse fonctionner dans sa capacité démentielle.

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.. Pendant que Naskéo, après avoir obtenu les subventions, venus ou à venir, cède les actions de certaines de ses filiales Biogazde...On s'aperçoit  début Mai 2014, donc au même moment,  que cette société a d'autres projets nettement différents.
Naskéo Environnement  vient de racheter, en effet, les actifs d'une société en liquidation judiciaire depuis mars 2014. Il s'agit de l'entreprise Methajade, de Pont-Saint-Martin en Loire-Atlantique.

Methajade c'était  "spécialisée" dans un procédé  adapté à la méthanisation dite "à la ferme", par voie sèche et discontinue. On apprend ainsi sur le site de Fr3 Languedoc-Roussillon, que Methajade avait construit 4 méthaniseurs de ce type, et avait en projet dans son portefeuille la construction de 10 autres installations du même genre.

 Elle s’adresse notamment aux éleveurs dont les effluents d’élevage sont pailleux (taux de matière sèche > 20 % ). 
Changement de cap ( sans jeu de mot) pour Naskéo ? Car plus rien à voir avec l'ambitieux projet démesuré de Bannalec.  Ces unités ne traitant ,comme  pour une des plus importantes, chez un autre producteur concurrent dans la Meuse, que 8500 tonnes de fumiers mous, boues de papeteries et autres  déchets agro-industriels. Bien loin de l'usine de Bannalec annoncée  depuis près de 3 ans comme traitant 50 000 Tonnes/an de déchets incertains.
En fait les installations  de type Methajade sont en moyenne de "petits" methaniseurs permettant de produire l'équivalent  de production d'électricité pour alimenter environ 70 foyers, la chaleur servant pour le séchage et pour les locaux internes.  
Ceci rentrant plus dans l'optique des "1000" méthaniseurs dont notre Ministre de l'Agriculture, M. Le Foll préconise l'installation. Naskéo envisageant d'avoir 30% de ce marché ! soit le tiers du parc français. 


Rien à voir avec Bannalec, dont on se détourne après avoir fait miroité je ne sais quel intéret à M. le Maire, à la Cocopac, à la Préfecture, qui suit,  et même peut-être à la Ste Tallec qui resterait  le seul client de la chaleur produite, devenant même, actionnaire minoritaire de BiogazdeBannalec. Tallec rachetant dans la foulée, à la même époque, 25% de la Société Figedis ( Charcuteries), de Kervignac, dans le Morbihan.

Avec la chaleur produite par ses tonnes considérables de déchets, il y a de quoi faire :  à moins qu'une bonne partie ne se dissipe avant, car ne pas oublier que la chaleur produite n'est que la conséquence du procédé de méthanisation.

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Au fait : LES 50 000 Tonnes/an DE DÉCHETS : !!!!  

C'est Terminé !!!!!!


Car c'est bien pour cela qu'une demande de permis de construire a été faite, que les subventions ont été demandées, que des études ont été faites, que Naskéo a remis aux autorités compétentes sous enveloppe, la liste de ces fournisseurs de déchets, tout ceci dans un rayon de 50 km autour du site de Bannalec, comme indiqué par le Conseil Général du Finistère : (conditions de sa subvention). Mais que tout le monde semble avoir oublié !

Lors de la reprise  par CapVert Energie, on nous parle d'autres choses. Déjà, on nous laisse entendre que c'est le premier projet Breton de cette entreprise, (sous-entendu Nouveau à Bannalec ),et  que ce sont 3 pères de famille (sic) qui dirigeront cette usine.
Mais on en profite pour changer la donne.

Le communiqué de presse remis aux médias indique :

33 000 tonnes de déchets à méthaniser . c'est le 

nouveau chiffre  annoncé par CAP VERT ENERGIE !



Cela représente UN TIERS de moins que la capacité prévue : C'est énorme

 Comme si cela avait toujours été ainsi . Normal pour un nouveau projet Breton ! on cas où on ne le saurait pas...

N'y aurait-il pas assez de déchets pour tous le monde ????

L'usine de Bannalec devient alors  SURDIMENSIONNÉE .

Comme l'avait signalé depuis le départ, les associations, les riverains et les collectifs opposés à cette énormité.

MAIS ce sont :

 17000 tonnes de déchets en moins à traiter. CHERCHEZ L'ERREUR !

 Les Subventions  ont été demandées pour une usine 
traitant 50 000 T/an, ( puisque Naskéo avait doublé le projet de départ )  et demandé les aides en conséquence. Bâtiments prévus pour ces tonnages, production d'électricité et chaleur prévues dans la même optique...

ALORS ! que cela devient-il !

Les premiers décideurs ne sont plus là. Le signataire de la prolongation du permis de construire a été muté,  la Cocopac a changé de responsable, le Maire de Bannalec s'en remet à la Cocopac puisque disait-il : " c'est un projet de territoire", parait-il...., Naskéo a revendu une bonne partie de ses actions...
Pour en revenir à la genèse de ce projet, je rappelle qu'une Enquête publique avait été faite et que même si le maire aurait dit être "pour",  le Conseil Municipal de l'époque n'aurait pas voté, seul les adjoints auraient signé, car le Commissaire Enquêteur, ne mentionne rien à ce sujet dans son rapport de conclusions !

Maintenant, comment se fait-il  que personne ne réagisse actuellement parmi les élus de Bannalec et d'ailleurs... On laisse courir une "Machine" que l'on ne maîtrise plus ? 
Seul les membres du collectif "Logebeg degaz", ( contre l'usine de méthanisation de Bannalec) ont marqué leur désapprobation  comme ils l'ont fait savoir à leur manière, lors du  "quart d'heure citoyens" pendant le dernier conseil municipal de septembre 2014.

17000 Tonnes de déchets en moins à traiter,  cela représente une fois et demi l'usine de Nouzilly, (qui est une conception  de Naskéo) 
et que CapVert Energie annonce comme sa première participation dans la "Methanisation".


L'usine de Bannalec serait-elle réduite ? Non, bien sûr, les subventions restent. C'est l'argent public qui s'éparpille, au profit de qui ?

Sources :


http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/bannalec-premier-projet-breton-pour-cap-vert-energie-13-06-2014-149324




http://naskeo.com/images/images/2013-11-29_Naskeo_Communique_de_Presse_BPN_Ref_COMM-CPN-131129-B-CLE.pdf

http://languedoc-roussillon.france3.fr/2014/05/06/naskeo-environnement-installe-narbonne-rachete-methajade-471499.html

http://www.letelegramme.fr/finistere/bannalec/economie-tallec-prend-25-du-capital-d-une-societe-installee-a-kervignac-04-04-2014-10108693.php

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Et toujours la pétition :>>>(clic) >>:  :CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *
*organisée par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquez sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

mercredi 9 juillet 2014

Le Collectif fait son pique-nique 2014



Comme en 2013, le collectif Logebeg deGaz avait invité à la fin du mois de Juin, les riverains de loge Begoarem sur un terrain privé situé près de l'endroit prévu pour l'implantation d'une usine de méthanisation, afin de participer à un pique-nique  convivial.
Il est à rappeler qu'en 2013 une demande d'invitation avait été faite aux élus, mais aucun ne s'était déplacé.

Cette année cette rencontre fut l'occasion de montrer que le collectif est toujours là, malgré le changement concernant les nouveaux actionnaires de la Ste Biogaz de Bannalec.
Naskéo ayant revendu ses parts à un nouvel acteur sur le marché de la méthanisation : La Ste Cap Vert, qui pour le moment n'a qu'une unité  à son actif, qui d'ailleurs a été aussi conçu par Naskéo. Cette unité est située à Nouzilly dans les terrains de l'INRA pour ces propres besoins. Jusqu'à présent la Ste Cap Vert s'est surtout intéressée au Solaire et à la gestion de l’énergie produite sur des locaux de type hangars qu'elle a fournit pour la plupart à des agriculteurs, panneaux solaires compris, à charge de garder pour elle la vente de l'électricité à EDF.
Ce qui pose interrogation, concernant son expérience dans la méthanisation !

Le pique-nique s'est déroulé dans un cadre agréable ( pour le moment),  près d'un petit cours d'eau passant près du site envisagé pour l'usine de méthanisation. Ce ruisseau participe à l'alimentation en eau potable de la ville de Pont-aven située en aval. Dans les discussions qui eurent lieu, le Collectif  a fait aussi le point sur ces actions, réunions, participations sur le thème de la méthanisation et bien sûr, sur le  projet  de Bannalec.

En effet , on cumule ici tout ce qui rend ce projet inacceptable et est un des pire exemple en matière de méthanisation. Ne serait-ce déjà que par sa taille démesurée faite en dépit de tout, uniquement parce que Naskéo avait fait une demande pour lutter contre les algues vertes ( projet qui n'a pas aboutit)  doublant l'unité qu'elle avait présentée aux élus locaux. Gardant ce projet plus qu’ambitieux  sans savoir vraiment ce que l'on méthanisera.
Le collectif dénonce aussi le peu d'informations concernant les déchets entrants, les "digestats" qui en ressortiront avec leurs épandages sur les bassins d'algues vertes etc...
Le gigantisme de cette unité est bien sûr évoqué avec surtout la proximité des habitations de loge Begoarem  se trouvant à peine à 100 m, pour les plus exposées avec tous les risques potentiels que cela peut avoir, les camions, les odeurs, le bruit...

Le collectif continue son combat et a participé au dernier quart d'heure citoyen en Mairie pour redire une fois de plus son opposition à cette usine de méthanisation en y apportant ces argumentations.

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Et toujours la pétition :>>>(clic) >>:  :CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *
*organisée par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
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