SCOOP du 1er AVRIL

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Merci à son auteur

On me fait parvenir, aujourd'hui, pour le 1er Avril 2013, ce superbe dessin  au 2ème degré certain.

 Au-delà de nous faire sourire en ces temps difficiles, cela  laisse à réfléchir sur ce que pourrait devenir ce joli coin de Bretagne.

Et là, ce ne serait plus du domaine de la caricature !.....

               Je souhaite à tous, de Joyeuses fêtes de Pâques et  évidemment un Bon 1er AVRIL

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Bulletin Municipal de Bannalec MARS 2013

Le Bulletin Municipal  du Mois de Mars 2013 vient de paraître, et a été mis en ligne sur le site Internet de la Ville de Bannalec.

On ne pouvait manquer d'y évoquer le projet de L'Usine de Méthanisation de Loge-Begoarem.

Dans la Rubrique .."En Bref".. on peut lire que, comme chacun le sait maintenant, le Commissaire-Enquêteur  a donné son accord, sous réserve que, d'une part toutes les garanties soient prises pour la tranquillité des riverains et que, d'autre part un comité de surveillance et d'informations  comprenant des riverains et des élus soit mis en place.
 On nous dit aussi que le dossier suit son cours à la préfecture ainsi que sur le terrain avec de nombreux articles de presse, blogs et réunions.
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Le Commissaire-Enquêteur a fait  ses réserves afin de ménager les riverains et faire passer ainsi son avis favorable, mais il aurait été bien que l'on sachent quelles étaient ces garanties? Nuisances,odeurs, pertes de valeurs immobilières, etc...
ET D'ABORD, qu'a -t'il voulu dire par TRANQUILLITÉ et comment se mot doit- t'il être interprété ? C'est un exemple magnifique de la langue de bois.

UNE GARANTIE , c'est s'engager par exemple à ce qu'il n' y ait pas de nuisances, d'odeurs, de pertes de valeurs immobilières...
.Où EST CETTE GARANTIE ? est-elle clairement écrite et affirmée.

Et pour le Comité de surveillance ?
 Ce qu'on peut en dire, et que l'on sait par les journaux, c'est que Monsieur Nicolas Morvan , Président de la communauté de communes de Quimperlé, anticipant la réponse du Préfet, a fait parvenir une demande concernant la création, dés à présent, d'un comité de surveillance, comprenant donc riverains et élus....comme si la décision était déjà prise....Afin de "rassurer" la population de Loge-Begoarem, nous dit-il ?.... A ce jour, la Préfecture n'a pas répondu.


S'il reste entendu que "le Dossier" suit son cours en Préfecture, on ne voit pas très bien comment ce même dossier suit son cours sur le terrain.
 Il aurait mieux valu écrire que sur le terrain, les riverains se sont organisés et ont crée un  collectif contre cette usine, avec effectivement de nombreux articles de presse, blogs, et réunions, car... sur le terrain on ne voit pas les choses de la même manière.

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Dans la rubrique TRIBUNE LIBRE, on remarque aussi , concernant toujours le projet de cette usine de Méthanisation, que  c'est l'équipe des élus de " Bannalec Demain"  qui se  pose des questions et s'interroge sur les nombreuses zones d'ombre de ce dossier. Elle s'inquiète sur le manque de transparence et de vérités qui viennent troubler les riverains, le passage  de 20 à 50 000 tonnes de déchets, les apports de matières qui ne sont pas connues , les nuisances, les épandages, la qualité de l'eau etc...

Par contre dans ce Bulletin du mois de mars 2013, le groupe de majorité Communale ne semble pas en avoir fait une priorité car ils n'en parlent pas. Leur communiqué exprime d'une manière générale leurs engagements sur une orientation solidaire au services de tous les Bannalecois, dans un contexte difficile.

Mais, il reste à penser que des élus responsables et qu'importe l'étiquette, se rendent compte que cette usine de Méthanisation n'est plus celle qui a été présenté en 2010, qu'elle a doublé de volume en quatimini, que des zones d'ombre sont sciemment entretenues par les promoteurs et qu'il en résulterait une démesure à tous niveaux, occasionnant nuisances de toutes sortes et pouvant même être un répusilf  à la venue d'autres entreprises, ou au contraire finir par faire de  cette ZA une zone dédiée aux déchets....au détriment d'une manière ou d'une autre à la qualité de vie de tous les Bannalecois.

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FORMULE CHOC !

Le collectif Logebeg.deGaz  affiche son désaccord au projet d'usine de méthanisation de Bannalec.

 Une banderole aux termes explicites vient d'être  affichée en plein centre de Loge-Begoarem , au carrefour menant vers Melgven.

Elle résume d'une manière pertinente et simple  le sentiment ressenti par les riverains et les opposants  à l'implantation de ce projet inadapté dont on ne connait pas clairement les aboutissants.

Suite à la pose de cette revendication, le Journal " Le Télégramme"  a fait paraître un article, le 29 Mars 2013, reprenant les interrogations du collectif Logebeg.degaz dont on peut lire un extrait ci-dessous :

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *

*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.

Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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Rond-Point d'Interrogation ?

Le Mercredi 22 Mars 2013, le Président de la Cocopac et le maire de Bannalec en présence du vice-président chargé du développement  économique ont donc signé une convention de cofinancement du rond-point de Loge begoarem dédié à l'accés de la Zone Industrielle et des ses futurs industriels et bien sûr et surtout pour les 13 camions par jour  qui viendraient décharger leurs déchets dans les hangars du site de méthanisation éventuel. Les autres allées et venues étant certainement moindres, quoique nous n'en savons rien  les terrains n'ayant pas d'acquéreurs actuellement.

Deux précautions valent mieux qu'une, puisque  ce partenariat avait déjà été approuvé à l'issue d'une réunion du Conseil Communautaire le 3 Juillet 2012 en présence des principaux intéressés.

La facture est donc sans doute  arrivée et maintenant il n'y a plus qu'à payer pour ce giratoire à l'allure bizarre, qui espérons-le ne procurera pas plus de gène que quand il n'était pas là , vu sa configuration " aéro-dynamique". En tout cas, il en coûtera la bagatelle de 90 000 Euros H.T aux participants ( que dis-je : aux contribuables!), pour d'hypothétiques entreprises qui viendraient s'installer et dont le besoin de circuler nécessiterait  un tel rond-point.
45 000 Euros pour Bannalec, 45 000 Euros pour la communauté de communes....pour cela !

Cela va-t-il pour autant attirer les entreprises ?

Un chroniqueur du Journal Ouest-France émet des doutes,

 on peut lire ses réflexions dans le journal >>>>>>>(clic)> ICI

    d'après googlemaps

 De points d'interrogations en rond-point d'interrogations.   (déjà là) >>>>>(clic)> Rond-point

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PAS de Centre de tri ?

Suite aux doutes  du Collectif regroupant les riverains de Loge-Begoarem qui craignaient l'implantation d'un centre de tri de déchets dans la ZA où est envisagée aussi l'Usine de méthanisation de 50 000 Tonnes de déchets, Monsieur Nicolas Morvan, Président de la Comunauté de Communes de Quimperlé précise qu'il  n'y a pas de projet caché. Trois lots de terrains restant à vendre.

En effet, le journal "Le Télégramme " du 21 Mars 2013 rapporte ceci :

 " Ces trois lots, dit haut et fort Nicolas Morvan, "n'ont pour l'instant aucun destinataire : On pourrait dire que c'est dommage. En tout cas, a priori, ils sont dévolus à des activités industrielles"

Ouest-France, quant à lui en dit ceci :" 

 « Si nous avons l'espoir sur cette zone, de voir s'implanter une unité de méthanisation, il faut souligner qu'aujourd'hui, il y existe trois lots aménagés qui n'ont aucun destinataire. » Le vice-président André Fraval assure de son côté, qu'il « n'y a aucune touche. Ces hectares sont dévolus à l'industrie mais attention, cette zone n'est pas aménagée pour Naskeo ».

Bien sûr, les terrains n'ont pour l'heure actuelle pas trouvé d'acquéreurs, nous dit-on " haut et fort", mais ce sont bien des terrains dévolus à des activités industrielles et rien ne permet de penser qu'il ne s'implanterait pas d'entreprises en rapport avec  Naskéo, même s'ils n'en sont pas les acteurs. D'ailleurs déjà  ce n'est pas Naskéo qui a acheté le terrain où l'usine devrait peut-être être montée, mais BiogazdeBannalec. Les casquettes étant interchangeables vu que ce sont les mêmes dirigeants.

C'est une zone industrielle, et comme l'a  dit le Commissaire-Enquêteur dans une logique qu'il a appliquée à la lettre, lorsque des opposants ont dit que l'endroit était inadapté pour une usine de cette taille, si près des riverains : "C'est une zone Industrielle et comme l'usine de méthanisation est industrielle, et bien cette usine est adaptée ".....Je vous laisse réfléchir.
Donc, cette logique peut s'appliquer aussi pour toutes les entreprises Industrielles, dans une zone Industrielle !
Et rien de plus industriel qu'un centre de tri de déchets (qu'il soit "ménagers" ou agricole, ou de bio-déchets dont on ne sait toujours pas d'où ils proviendront ni de quoi ils seront composés).
Si ce sont des déchets de supermarchés comme semblent l'indiquer M. Marc Bauzet, ceux ci pourront être "livrés" dans leurs emballages et autre barquettes, comme la législation le prévoit; Et qui c'est qui trie ? et où ?.
Il est vrai que (source Internet)  le chef de projet de Naskéo et aussi Directeur dans un complexe spécialisé dans le tri de déchets, mais évidemment cela ne veut rien dire.

Ensuite, Ce ne sont pas des "fabricants de gâteaux" qui risquent de s'accoler à une usine de méthanisation de déchets.Il y a une image de marque à respecter en dehors des nuisances, bien entendu.

Par contre, si vraiment aucun industriel, n'a encore envisagé de s'installer dans cette ZA, cela pose question, car comme le dit M. Fraval :" Aucune touche..."  La méthanisation ferait-elle fuir d'éventuels acquéreurs qui auraient très bien pu venir s’implanter, vu que les terrains s'y prêtent et que les arguments évoqués pour Naskéo auraient été valables pour d'autres, si l'usine n'était pas là.


Ce même jour, et dans la foulée,  Monsieur Nicolas Morvan " le président de la communauté de communes à envoyer un courrier au préfet pour demander la mise en place anticipée de la commission de suivi qui normalement, ne se met en place qu'au début des travaux de construction. Ce courrier n'a pas encore eu de réponse".

Ceci pour rassurer encore plus les riverains, a t'il dit. !?

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Ailleurs, en Bretagne...

En 2011, le préfet des Côtes d' Armor a dit "NON" à un  projet de Méthanisation .
 Comparable à celui de Bannalec au niveau des tonnages de  déchets traités, ( 50 000 tonnes/an).

Les ELUS locaux, à part le maire, étaient CONTRE, ainsi que de nombreux habitants de cette petite commune Bretonne qui  s'opposèrent avec force contre l'implantation de cette usine Gigantesque.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on s'étonne maintenant de l'obstination de certains dans ce projet démesuré.
Et si dans ce village des Côtes d' Armor, on annonçait la couleur dès le départ,  en traitant du lisier principalement, à Bannalec on s’apprêterait à méthaniser  on ne sait quels déchets de sous-produits de supermarchés, de déchets de viandes, de poissons, de graisses  putréfiées.... qui viendraient  uniquement alimenter une usine SURDIMENTIONNEE pour remplir des cuves produisant du méthane qu'il faudra ensuite "exploiter"... et comme tout cela fait du "résidus" et bien on cherchera à l'éliminer sous forme de digestats à épandre , car il faut bien en faire quelque chose !

FAUT-IL LE RAPPELER :
 Le projet initial de Bannalec, tel qu'il avait été montré aux élus, aux habitants de la ville lors de première Réunion de février 2010 ne correspond plus du  tout à ce que ces promoteurs ont voulu imposer ensuite, répondant à une  appel d'offres qui n'a pas aboutit, en cours de chemin, sans  rapport avec ce que NASKEO avait dit et promis devant les riverains et le conseil municipal.

 lien vers l'article de 2011 du journal " Le Télégramme">>>>>>>>(clic)>  Ils ont dit NON


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Lien vers la Pétition >>>>( clic)> CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *


*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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NASKEO : LE DOUTE et les CRAINTES....

Aujourd'hui 15 mars 2013 parait dans le journal " Le Télégramme"  un article  d'Alexandra Thiery concernant le doute et les inquiétudes des riverains suite aux dernières déclarations de Monsieur Marc Bauzet, Directeur de Naskéo et Président de Biogazdebannalec.

Rappelons ce qu'il en est, avant de reprendre les craintes du Collectif sur le journal, inquiet de ce projet et de ses potentielles extensions!.


M. Marc Bauzet  expliquait dernièrement  que son projet était passé de 25 000 t/an de traitement de déchets  à 50 000 t/an  en ayant voulu répondre à l' appel à projet Anti-algues vertes de l'état, courant 2010.
Mais il oublie de dire que cela était après avoir fait une PREMIERE  réunion en Février 2010 à Bannalec pour expliquer que  leur projet serait celui d'une "petite"  usine de méthanisation. >>>>(clic)>RAPPEL

Réunion que NASKEO inclut comme "Première RÉUNION" concernant le projet, dans le compte-rendu remis au Commissaire-Enquêteur. Ensuite aura lieu, 2 ans plus tard la  Deuxième et dernière  RÉUNION ( le 8 Octobre 2012- 7 jours avant l'enquête Publique), qui figure aussi dans le même rapport.
SAUF que,  entre les 2 réunions,  l'usine a été MULTIPLIÉE PAR DEUX.

MAIS VOILA, Les dossiers  "Algues vertes"  DÉMESURÉS déposés auprès de l'ADEME par certains industriels  n'ont pas été pris en compte. Seuls ont été retenus 7 projets de méthanisation agricole à la ferme.....

Donc, le dossier NASKEO, devenait obsolète..

 MAIS Monsieur Bauzet n'a pas voulu renoncer à son projet démesuré !!!!.

Comme son usine ne pourra pas  traiter les 50% de lisiers supplémentaires qu'il aurait fallu pour faire tourner la "machine" , il faut bien alors chercher AILLEURS d'autres déchets. CQFD.

Pour cela Monsieur Marc Bauzet  dit simplement ceci,

Je cite :"Mais faute de lisier, pour atteindre les 50.000 tonnes, il a fallu trouver des ressources complémentaires du côté des bio-déchets ; par exemple les sous-produits de supermarchés. Cette étude de nouveaux « gisements », qui se poursuit encore, a été couronnée de succès, et la liste des clients a été récemment adressée à la Dreal (la Direction Régionale de L' Environnement), « Elle a été adressée sous pli confidentiel », poursuit-il pour répondre à une autre inquiétude, « parce que les industriels en question ne veulent pas que leur nom apparaisse publiquement... Certains par exemple sont encore sous contrat avec d'autres prestataires... ».  ????

(ou bien , c'est peut-être aussi pour que les concurrents de Naskéo ne sachent pas avec qui cette Société. a traité !.. et non le contraire.) Car si la réglementation demande aux supermarchés de gérer leurs bio-déchets ce n'est pas uniquement par la méthanisation...)

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Le journal le Télégramme d’ aujourd’hui rapporte donc les doutes et les craintes des riverains suite à ces tractations "secrètes"   pouvant cacher d'autres projets .
Comme par exemple l'implantation d'un centre de tri de déchets.

En effet L'enquête publique met en avant « la compatibilité du projet de méthanisation avec le Plan départemental pour l'élimination des déchets ménagers et assimilées (PDEDMA) du Finistère », mais pas seulement. Cette compatibilité s'étend à l'ensemble « des départements bretons, à celui de la Loire-Atlantique et de la Manche ».

 ET Marc Bauzet, le directeur commercial de Naskeo a admis que « l'unité pourra valoriser ponctuellement des déchets des départements voisins », 

 OR,  dans la ZA ,..... il reste encore trois grands lots, appartenant à la Cocopaq, à vendre...

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Le Collectif   "dénonce aussi le plan d'épandage présenté par Naskeo.... « Nous constatons que ce plan n'a pas évolué avec la capacité de traitement de déchets de l'usine », passée de 20.000 à 50.000 tonnes. « On est loin d'une logique de bassin-versant ou d'une logique de territoire »

 Ainsi le collectif rajoute:

" Le digestat entraîne une pression azotée supplémentaire sur le bassin-versant, au lieu de réduire les flux comme prévu dans le plan algues vertes. De plus, Naskeo n'a pas pris en compte tous les plans d'épandage déjà déclarés ultérieurement. Cela va à l'encontre de la convention prévue avec le conseil général "

Quant à la Station d'épuration :

, le collectif s'interroge aussi sur la capacité de la station d'épuration de Bannalec, 1.000 m³. « Avec un apport de 66 m³, BiogazdeBannalec  ampute sérieusement sur les capacités futures de la station"


Le collectif rajoute  concernant l'éventuel rachat de l' électricité par EDF et qui assurerait selon Naskéo 50 à60% de son chiffre d'affaires, que pour le moment il n'y a pas de contrat de signé, juste une pré-étude de raccordement...


Et le collectif de conclure : 

Nous voulons des réponses maintenant, après il sera trop tard. Quand la société BiogazdeBannalec aura vendu l'usine à un autre exploitant, lui aussi confidentiel, nous n'aurons plus d'interlocuteurs... ». 

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *


*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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Nouvelles de Loge-Begoarem Mars 2013

LORS du dernier conseil municipal du 9 mars 2013 on évoque encore Loge-Begoarem et son nouveau rond- point a l'allure penchée devant l'entrée de la nouvelle ZA en construction, où devrait s'installer 2, 3 entreprises hypothétiques et éventuellement l'usine de méthanisation programmée.
Le maire a expliqué, d'après le journal "Le Télégramme" que la conception de celui-ci ( son air penché) a été faite pour " réduire la vitesse ?" et faciliter l’accès des camions entrants dans la ZA..."
Un petit croquis , non contractuel permet de visualiser ce que cela représente, par rapport à l’accès existant.
On y voit ce à quoi pourrait, peut-être, ressembler les bâtiments de l'usine de méthanisation , derrière TALLEC, et imaginer le reste.
Jusqu'à présent, l’accès semblait convenir  à l'entreprise TALLEC et ses 2 quais de chargements. Le dégagement central de la route  a dû être fait dans ce but, ainsi que pour avoir accès  à tout ces terrains qui étaient destinés à devenir une ZA....
Maintenant, on a incité la commune à investir 45 000 Euros ( c'est sa participation  prévue, car il est dit que cela ferait réduire la vitesse à l'entrée de Loge-begoarem). ( les premières maisons sont à environ 200 mètres du rond-point ).
Si effectivement la vitesse serait réduite, c'est plutôt en sortant de Loge-begoarem, mais pas trop en y entrant vu la "conception" décalée du rond-point et sa déclinivité  côté ZA  pour faciliter, parait-il, l’accès des camions qui rentreraient en se penchant sur le côté en venant de la voie exprès, après un virage à 90°).

Si c'est pour les camions de l'entreprise Tallec, jusqu'à présent cela avait l'air de bien se passer et la DDE avait aménagé la route en conséquence, semble-t-il.
Maintenant d'autres entreprises risquent de s'implanter ( 2-3 maximum): Si ce sont des entreprises "statiques" les mouvements de camions ne seront que ceux d'éventuelles livraisons, pas pour faire des rondes autour du rond-point.
Et pour l'usine de Méthanisation, M. Marc BAUZET nous " certifie"  13 camions en période de pointe?, soit 2 camions à l'heure. Ils ne vont pas se bousculer sur le rond-point qui a coûté plus de 90 000 Euros.

projection non contractuelle image google maps

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EN CE QUI CONCERNE L'USINE DE METHANISATION

Le collectif Logebeg.degaz était présent lors de la réunion est a rappelé aux élus un certain nombre d’éléments  techniques et autres qui semblent incohérents dans le projet proposé par Naskéo et sa filiale BiogazdeBannalec,  ainsi que ses buts réels.
Notamment des points concernant la capacité hydraulique de la STEP et aussi sur les fameux digestats, leurs compatibilités et leurs composants.
Des notes et des photocopies des documents et des écrits du collectif  ont été pris afin d'être plus longuement étudiés, a précisé le maire, d'après le journal "Le Télégramme".
 En espérant qu'une attention toute  particulière y soit apportée et que des décisions soient prises à ce niveau s'il y a lieu.

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*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
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Nouvelle réunion prévue le 11 mars

Le collectif "LOGEBEG.DEGAZ" communique :


" Une nouvelle réunion ouverte  aura lieu le LUNDI 11 MARS à 19 heures au Bar Restaurant de Loge Begoarem ".

 Les Riverains,  Agriculteurs, Bannalecois, et toutes les Personnes  soucieuses de l'Environnement  désirant participer ou bien se tenir au courant du projet de l'Usine de Méthanisation et de ses intentions sont cordialement attendues....L'attention sera portée sur tous les sujets.

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BANNALEC, " le Pays des Genêts ", située en plein cœur du Pays des Portes de Cornouaille, ne manque pas d'attraits puisqu'elle allie le charme et la tranquillité de la campagne, à la proximité de la mer.

(présentation faite sur le site officiel de la ville de Bannalec)

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *


*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
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ET SI.......

Afin de bien cerner la stratégie NASKEO qui  a déjà laissé dans le doute, par son silence ou les faux-fuyants les habitants de Bannalec quant à son projet qui est complétement différant de celui proposé aux élus en 2010, on se plait à imaginer ce que deviendrait la ZA de loge-Begoarem, déjà dans l'état actuel des choses, si l'on persistait dans ce projet démesuré.

Maintenant que peut-il se passer ensuite?

M. Marc BAUZET nous apprend dernièrement que pour faire " tourner" cette usine, il a besoin de râcler tous les bio déchets des super marchés du Finistère ou d'ailleurs. (Bonjour les digestats dont les agriculteurs liés par contrat devraient épandre sur leurs terres). Avec les effets secondaires que cela induiraient, bon ou mauvais.

Pour cela, il faut des usines de tri pour alimenter sa Machine.

CELA TOMBE BIEN,  et pour deux raisons. Il y a des lots proposés juste à côté dans la même ZA., car, qui viendrait s implanter dans ce qui risque de devenir le rassemblement de tous  les déchets  bio-"méthanisable" du Finistère et d'ailleurs.
Il faut bien comprendre que NASKEO, a certainement prospecté partout puisque c'est le rôle de son directeur commercial et que finalement, ils ont trouvé ce dont ils avaient besoin, par je ne sais quelle  manière, car Bannalec, n’était pas demandeur au départ.  Et que personne d'autres n'a accepté une telle  proposition, apparemment.
Et ensuite, pas à pas, dans des non-dit, des sous-entendu, des propos verbals non controlés, des plus ou moins, des non-retour, Naskeo en est venu à doubler le projet, changer la donne, faire une usine aux antipodes du projet initial dont on avait vanté les avantages. PLUS RIEN A VOIR

Maintenant on se rend compte de ceci :
Facilement vérifiable sur Internet, puisque les données sont publiques.

Un responsable important de NASKEO, que les Bannalecois présent en 2010, ont déjà vu, a aussi un emploi ailleurs comme Directeur commercial dans une société apparemment sans lien avec Naskeo . Tant mieux pour lui, s'il a réussi à  travailler dans 2 établissements différents, en même temps.
Mais, on se pose des questions, et comme la communication  normale n'est pas une chose aisée chez Naskéo/biogazdebannalec, il faut bien aller chercher ailleurs les  infos les concernant.

Le web est là , et, par hasard, on s'aperçoit que ce monsieur est  embauchéAUSSI depuis  2010, en tant que Directeur Commercial dans un Groupe spécialisé dans les ordures ménagères ( tri mécano-biologique) collecte sélective, déchets industriels( traitements de boues, machefers..) et déchets organiques ( compostage  biomethanisation, traitement de l'air)..... 
Et depuis peu : Septembre 2012, celui-ci s'occupe également  d'une filiale ou sous-groupe, dans le département voisin, le plus proche de Bannalec, qui conçoit des centres de tri de collecte sélective.  ( En dehors de Naskéo).
HASARD ?

Ce qui  nous ramène à l'idée exprimée dans ce message.

VERRIONS-NOUS UN CENTRE DE TRI  de DÉCHETS  dans la ZA  de loge Begoarem  dans un avenir proche, si  Naskéo/ biogazdebannalec s'installe ? 
Et en "partenariat" étroit, puisque induit par une personne commune.


De  toute façon , cet imbrication par personne interposée va dans le sens d'un objectif commun menant certainement Bannalec , si l'on persiste dans cette voie à devenir autre chose , que ce que NASKEO et la communauté de Communes a voulu faire croire .

Il serait bien de... (se)  demander si nos élus ont pris conscience de cet état de fait.

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *


*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.

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RISQUES de la Méthanisation

  Pour INFOS : Quelques Liens ci-dessous

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Risques sanitaires et accidentels >>>>>>>>(clic)>  Vers le Document

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UN PRÉFET SE FÂCHE :>>>>>>(clic)>Méthanisation Montpellier


Autre méthanisation, (x4) mais si cela continue.....pourquoi pas dans la ZA de Loge Begoarem :   On a bien déjà  multiplié par DEUX, le projet  initial de BANNALEC qui n'est plus conforme aux dires initiaux...et  aux méthanisations prévues.
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Ce qu'il risque d'arriver, malgré les exposés contradictoires :

En vrac, trouver sur internet :

_>>>>>>(clic)>Usine Fert-NRJ


_>>>>>>(clic)Outre-Quiévrain à une trentaine de km de la frontière Belge

ETC.....

Les exemples sont multiples, pas ceux inverses de la Société NASKEO, dont on nous a jamais parlé*.

Et contrairement au "moteur" qui  pousse certains dans la filière dite "méthanisation", ....La méthanisation  a de l'odeur.

* Les exemples seraient bienvenus.

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Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC *




*organisé par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec.
Cliquer sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine  ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions, n'est pas acceptable.


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NASKEO en RAJOUTE :

Monsieur Marc Bauzet , Directeur Commercial  de Naskéo et,  par la même occasion...... Président de BiogazdeBannalec... aussi ,  a tenu à s'expliquer sur son projet, suite à la montée des critiques, les craintes et les non-dit de ses démarches.
Le journal "Le télégramme du 27 Février y consacre un large article :

L'article complet se trouve sur le site du"Télégramme" le lien semble réservé aux abonnés pour le moment

Voir >>>>>>>ICI    ou  bien  rechercher dans un moteur de recherches ( google, ..) à "Bannalec-le Télégramme". Les derniers articles apparaîtront pour le moment, en texte sans images, cliquer sur l'article qui intéresse.

       Pourquoi le projet est passé de 20 000 t/an à 50 000 t/an ?

 C'est bien qu'au départ il était 2 fois moins important ! Même si certains affirment le contraire.

Extrait du journal ci dessous, avec les commentaires de ce Blog

Monsieur Marc Bauzet explique :

"Rappelons que le projet de Loge Begoarem a obtenu son permis de construire le 24 novembre 2011, puis le feu vert de l'Inspection des Installations Classées le 21 juin 2012. À l'issue de l'enquête publique, du 15 octobre au 15 novembre dernier, le commissaire-enquêteur a lui-même rendu un avis favorable"

Commentaires :
En Novembre 2011 , personne ne sait que l'usine traitera 50 000 Tonnes de déchets par an,             (surtout pas les habitants de Bannalec et  moins encore les riverains) ; soit le double de l'installation prévue ( ce que  Naskéo  avait  laisser entendre aux élus, à Monsieur le Maire  et aux habitants) puisque   cette Société a fait visiter une usine ne leur appartenant pas, faite par un concurrent Allemand, en la qualifiant de comparable, en Février 2010,  dans la zone industrielle des Herbiers en Vendée; A cette époque, Monsieur Bauzet, projetait bien à Bannalec une usine de "plutôt"      25 000/30 000 tonnes/an... Il ne savait pas trop ! On n'est pas à 5000 tonnes prés.
Le permis de construire ( de quelle usine) est accordé pratiquement 2 ans plus tard, par la mairie de Bannalec, comme la loi le permet depuis 2007.

Le 27 Février 2013, on apprend seulement  POURQUOI  le projet est passé à 50 000 Tonnes et encore, c'est parce que les riverains inquiets veulent enfin des explications.

Un appel d'offres ( certainement pas de la mairie de Bannalec ou de la Cocopac) et Hop! on en rajoute le double pour  traiter 50% de lisiers , projet qui ne se fera pas, mais que Naskéo continue quand même dans sa DÉMESURE ...Tant qu'on y est . QUI EST AU COURANT ? 

Surtout que cela se passe à l' époque où M. Marc Bauzet à fait visiter l'usine de son concurrent. 
Insistant bien sur le "petit projet" de Bannalec !

MIEUX ENCORE : lire cet article complet en date du 11 février 2010  sur le  site "Agir pour un environnement et un développement durable >>  clic> site de l'AE2D                   

.....extrait de l'article :
« Bon alors... On est allés voir sur place, et là, franchement, on a été heureusement surpris. Notre nez aussi... ça ne sent pas ». Yves André, maire de Bannalec et plusieurs de ses adjoints s'en reviennent du pays des Herbiers (Vendée) où ils ont visité une usine de méthanisation.....

Le gigantisme appartient au passé, les algues vertes au futur........

( Tel est le sous-titre de l'article !!!!!)....Mais continuons la lecture :

Si les précédents projets ont achoppé en Nord-Bretagne, ils le doivent sans doute en grande partie à leur gigantisme. « Le nôtre est aujourd'hui à l'échelle d'un territoire, et limite son rayon d'action à une vingtaine de kilomètres autour du site de transformation, explique Charles Daridon, responsable du développement chez Naskeo. Le projet à l'étude pour le pays de Quimperlé ne dépasserait pas une jauge de 25 000 tonnes de traitement de déchets issus de l'agroalimentaire ». Un « petit » projet, selon les développeurs de Naskeo, qui ne traite pas les boues urbaines et ne substitue pas à une station d'épuration classique. « Nos clients seront des industriels comme Bigard, Duc, Tallec... En étudiant le territoire, ce type d'installation répond au traitement d'un gisement important de déchets que l'on transforme en énergie capable de chauffer des industriels, des bâtiments publics de Bannalec ». Les avantages de la méthanisation ? « La récupération d'effluents agricoles c'est moins d'azote et de phosphore dans le sol, du lisier épandu en moins, moins de gêne olfactive pour les riverains ». L'usine s'attaquera-t-elle aux algues vertes ? « Pas pour l'instant. Stockage, présence de soufre, lavage et dessalage des algues. Tout cela est complexe et onéreux. Mais notre laboratoire de recherche planche très activement sur le sujet... »

 signé Pierre WADOUX.

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Rappel : Monsieur Charles Daridon est l'un proches de M. Marc Bauzet  et c'est lui qui est venu spécialement à Bannalec présenter le projet !

Il dit bien que c' est un "petit projet" de 25 000 tonnes/an du genre de l'usine des HERBIERS que les élus viennent de visiter.

 
ALORS, on est surpris quand une conseillère municipale  de Bannalec déclare dans les journaux, pendant la réunion du collectif de riverains " Logebeg.degaz" du 18 février 2013, à propos du passage de 25000 t/an à 50 000t/an dont s’inquiètent les riverains :

Je cite :

..." C'est faux ...Il y a une confusion depuis le départ, lorsque les concepteurs du projet avaient déclaré que ce serait un méthaniseur semblable à celui des Herbiers, ils ne parlaient pas de volume, mais de procédé "

Et BIEN NON, quand ils parlaient de Volume, ils parlaient de Volume..... selon ces propres  termes  car ce ne sont pas des m3 ( unité de volume) mais de poids  = 25 000 Tonnes , c'est 25 000 tonnes. Vous auriez rectifié de vous même.

Confusion : certainement, pas dans le sens où vous l'entendiez.

Soit on a continuer à mentir de parts et d'autres, soit des personnes se sont laissés BERNER.

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 Marc Bauzet,  nous dit, un peu plus loin :" Cette matière organique », dit-il, « sera de différentes natures : déchets d'industries agroalimentaires, chutes de viandes, déchets verts, biodéchets de supermarchés, fumier (moins de 10 %)... Mais aucun déchet dangereux : nous n'aurions pas l'agrément sanitaire pour les produits qui vont habituellement en usine d'équarrissage ». 

 Voyons ce qui est écrit dans:

 l'AVIS de L’AUTORITÉ  ENVIRONNEMENTAL, pour la demande d'Autorisation d'exploitation , reçu en Préfecture  , début Septembre 2012. 

Monsieur Marc Bauzet, rajoute les biodéchets de supermarchés, les chutes de viande et moins de 10% de fumiers et en oublie ou ignore les boues de stations d'épurations.

Ce sont les agriculteurs qui vont être heureux d'apprendre qu'il y aura  moins de 10% de fumiers ; certains  qui s'inquiétaient dans les communes à la ronde, s'ils devaient payer pour amener leurs déchets!  Mais Non, répondit NASKEO, puisqu’en échange vous repartirez avec du Digestat....

( Digestat de quoi? )

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Quant à l'origine des entrants :« Ponctuellement  l'unité pourra valoriser des déchets des départements voisins »
M. Bauzet minimise l'apport venant des départements cités dans l'avis Environnemental, en misant sur l'apport des biodéchets des supermarchés qui doivent traiter leurs  rebuts :  Il y a 5 mois était-ce  différent ? ou bien les décisions se prennent-elles au fil de l'eau ? Et si les supermarchés ont l'obligation de traiter leurs biodéchets qu'ils devront trier à la source, il n'est pas sûr, qu'ils adopteront la solution de la méthanisation qui a un coût pour eux.... A moins qu' une filière en rapport avec NASKEO.......

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En ce qui concerne le trafic routier M. Bauzet nous dit bien ceci :

En moyenne, 13 camions par jour en période de pointe, soit moins de 1 % du trafic journalier de la Départementale 4 .

MENSONGE :

 Voilà ce qui est écrit noir sur blanc

On peut lire dans le document :

« RESUME NON TECHNIQUE de l’étude d’impact et de l’étude des dangers, de BIOGAZ de Bannalec »… sur un papier à l’ en-tête de NASKEO environnement, en date d’Octobre 2012.  Consultable sur le site Finistère.gouv.fr rubriques Enquêtes Publiques :

Je site :« Ces opérations de transport seront réalisées du lundi au vendredi au cours des plages horaires 8 h - 12 h puis 14 h - 17 h et le ??? [EMPLACEMENT laissé en blanc sur le document original ] et représenteront au maximum un trafic quotidien moyen de 13 aller-retour de véhicules et (hors périodes d’épandage) et un flux maximum de 43 camions par jours pendant les périodes dépendages. »

... dans l’AVIS DE L’AUTORITé ENVIRONNEMENTALE envoyé au préfet de région :

Je cite : « L’Exploitation de la future unité de méthanisation représentera au maximum un trafic quotidien de 17 rotations de véhicules ( camions et tracteurs) "

Ou l'on remarque que rotations ne veut pas dire "CAMIONS" et que ces 17 rotations évoquées comportent Camions et tracteurs.

Que M. Bauzet ne viennent pas encore dire que depuis cela, c'est autrement.Ce sont les documents qui ont servis pour l'Enquête Publique.

M. BAUZET, dit :"Quant aux camions, ils seront totalement étanches, dit-il, et fournis par un seul transporteur . !!! et les tracteurs ? ils sont en plus ?

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 On Continue :

je cite :   La société "BiogazdeBannalec », créée par Naskeo Environnement , s'est toujours engagée à être exemplaire sur la maîtrise des éventuelles nuisances générées par le site, vis-à-vis de ses riverains les plus proches"

Exemplaire ? Quel exemple, quels riverains les plus proches, et les autres ? Exemplaire sur une usine qui n'existe pas. Et qu'en est-il de l'exemplarité sur les autres Ste Biogaz créées dans d'autres endroits par Naskéo ? Des exemples ?......

Cet engagement sera suivi en permanence par les services de l'Etat et en transparence, par la mise en place d'une Clis, une Commission Locale d'Information et de Surveillance, afin que le grand public trouve toujours réponse à ses questions .

Bien sûr, puisque c'est OBLIGATOIRE.


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Continuons la lecture :

Un peu plus loin :

Quant au plan d'épandage,« il fera l'objet d'un suivi très strict... Il n'y aura pas de métaux lourds

Comment prévoir ceci quand on lit dans l'AVIS ENVIRONNEMENTAL :......

Reprenons :
L'exposé  fait par Nakéo en la personne de M. Charles DARIDON, lors d'une réunion à Bannalec en 2010.....(REUNION dont se vante Naskéo, en disant avoir...iinformé les riverains ). Il est dit  ceci : "....Le nôtre ( le projet ) est aujourd'hui à l'échelle d'un territoire, et limite son rayon d'action à une vingtaine de kilomètres autour du site de transformation"....
ON EST LOIN DES PROMESSES et des propos tenus.

Quant à la nature des épandages ? : puisqu'en plus on rajoute des déchets dont on ne veut pas nous dire la provenance ( ne venant certainement pas,d'un rayon de 20 Km), comment peut-on affirmer pareilles choses.

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M. Bauzet tient à rappeler maintenant :

Rappelons que l'unité de méthanisation aura une capacité d'1,5 MW pour l'électricité, et la même pour le thermique. Soit une  capacité totale ramenée à environ 3000 Kw/jour.

En électricité, elle produira la consommation annuelle de 6.000 personnes, soit 100 % des habitants de Bannalec ».

ET ALORS,... C'est quoi cette  affirmation qui laisserait croire que grâce à Naskéo, Bannalec serait approvisionné en Electricité !!! Uniquement pour essayer psychologiquement de démontrer le bien-fondé de l'usine de Méthanisation qui serait l'amie des Bannalecois ! M. Bauzet a une piètre idée des habitants de la commune.
SI tel était le cas, un avantage devrait en être dégagé pour la population. Car non seulement les habitants devraient subir tous les inconvénients, nuisances, et tous les jours passer devant cette monstrueuse usine qui à elle seule ne pourrait subvenir qu'aux besoins  de  6000 habitants, après avoir raclé tous les déchets méthanisables du Département, et aussi d'ailleurs. 

Son électricité va partir dans le réseau, se dispersera dans les méandres des câbles à travers le pays et à la limite on pourrait dire que son usine alimenterait : au hasard : Châteaulin, Lannilis ou Penmarch  et avec un peu de chance La Motte Beuvron....
Ce qui est certain c'est que cette électricité sera payer environ 50% de plus à son producteur, que le prix que les consommateurs payent à l'EDF ou équivalent ( avec une taxe  supplémentaire sur les factures, pour les usagers).

ET REFLECHISSONS : Une usine pareille produirait  de quoi alimenter Bannalec en électricité , chauffer TALLEC et 2, 3 entreprises. Pour cela il lui faut 50 000 Tonnes de déchets, que NASKEO doit trouver, en ratissant large, allant jusqu'à ramasser les déchets  des Supermarchés de tout le Finistère et s'il en manque, des départements voisins ......Tout y passe, graisses, Boues de Step, et quand même 10%de fumiers.
 Il n'y aurait  pas assez dans tout le département  pour alimenter une autre ville de la dimension de Bannalec !.....Pareil dans les autre départements. 
A quoi sert cette usine à l'échelle de la région ? Une seule accapare déjà la totalité  des déchets méthanisables départementaux.
A fabriquer du méthane qui ira faire tourner des turbines produisant de l'électrité et comme il faut bien que la chaleur se dissipe, on la vend aussi !.... et tout cela produit un résidu, que l'on va appeler  "DIGESTAT" et d'autres substances que l'on retirera par procédé chimique pour les revendre en tant qu'engrais, peut-être. Bien content de se débarasser des digestats qui risquent de s'accumuler.

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La chaleur  aussi : M. BAUZET dit :Quant à la chaleur, produite par cogénération, elle sera dans un premier temps « intégralement valorisée, à un coût très compétitif, par la société Tallec (200 à 250 emplois) ».

Au départ du projet , il a été annoncé et repris dans les journaux que la Ste TALLEC  bénificierait de la chaleur fournie par cette unité GRATUITEMENT, en échange  des déchets, graisses, fournis par celle-ci. Maintenant, il faut qu'ils l'achètent, à un coût très compétitif...
Si cela leur convient, c'est leur problème, mais le discours est  encore différent. 
DEPUIS le début, on n'entend pas la Ste Tallec s'exprimer.
 Qui ramène les 200 emplois à chaque fois ? comme si cela mettrait en péril cette usine agro-alimentaire si Naskéo n'existait  pas,  ! On va chercher bien loin des arguments.

Maintenant, comme on sait que l'usine de "déchetterie méthanisable" est présentée comme faisant le double de celle du départ, au même endroit, dans la même ZA, avec le même environnement, ELLE FOURNIRA LE DOUBLE DE CHALEUR , soit qui  se dispersera dans la nature, soit qu'on essaiera de vendre à tout prix, car d'une manière ou d'une autre, production de chaleur, il y aura; 
Au fait, sous quelle forme arrivera cette chaleur ?  Et pour qui? Des Entrepôts frigorifiques? des Ateliers ? Faudra bien essayer de la monnayer.

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Les emplois  ?
 Huit au total », répond Marc Bauzet. « Cinq emplois en direct pour exploiter le site, et trois emplois indirects, notamment pour la gestion du digestat ».

Soit 5 personnes salariées de l'usine : A temps plein, dans partiel ? Ces personnes auront des horaires normaux, conformes à la législation en vigueur; Ce qui inclut le fait que en dehors de ces créneaux-là : IL N'Y A PLUS PERSONNE  et le processus de méthanisation ( fermentation, production de méthane, action 24h/24h des cogénérateurs se déroule SANS Surveillance humaine. COMMENT CELA SE PASSE-T'IL? 
Naskéo n'a jamais répondu à ces questions: ( peut-être que les réponses ne sont pas dans le "guide").
Certes, l'emploi de 5 personnes est important, mais un tel investissement pour n'employer que le minimum de salariés, ce n'est pas un secteur pourvoyeur d'emplois.
Surtout que l'usine risquerait d'être montée par le partenaire Allemand de Naskéo, la Ste BIOGASKONTOR, dont personne de parle, avec  sa main d'oeuvre et  ses matériaux  venus d'Outre-Rhin..
 Les 3 autres emplois, évoqué M. BAUZET, pour faire augmenter le nombre de personnes, ne seront certainement pas salariés de l'usine, qui d'ici là, n'appartiendra plus à BiogazdeBannalec, comme prévu, et feront leur travail là où leur propre entreprise les emploiera et n'auront certainement pas été embauché uniquement pour la gestion des "digestats" : chauffeurs etc....

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Pour CONCLURE sur les extravagances de ce projet , je me permet de citer encore une fois les déclarations du Président de Naskéo: 

"Mais faute de lisier, pour atteindre les 50.000 tonnes, il a fallu trouver des ressources complémentaires du côté des bio-déchets ; par exemple les sous-produits de supermarchés. Cette étude de nouveaux « gisements », qui se poursuit encore, a été couronnée de succès, et la liste des clients a été récemment adressée à la Dreal  « Elle a été adressée sous pli confidentiel », poursuit-il pour répondre à une autre inquiétude, « parce que les industriels en question ne veulent pas que leur nom apparaisse publiquement..

ON COMPREND ALORS TOUT .  Et cela en devient effarant.

Enfin, pas tout quand même. Si le fait d'avoir envoyé des plis confidentiels à la DREAL,  pour "que les industriels en question ne veulent pas que leur nom apparaisse publiquement", on  est en droit de penser que cela est peut-être l'inverse puisque c'est secret. C'est à dire que les noms des Entreprises intéressent certainement les concurrents de Naskéo pour le traitements de leurs "biodéchets" qui pourraient alors être traités différemment . NASKEO cherchant peut-être à garder le monopole suite à ces tractations.

En fait, ce qui nous intéresse et surtout ce qui devrait intéresser la DREAL, c'est la NATURE des DECHETS et non pas de chez qui ils proviennent.
Et l'on ne comprend pas pourquoi Naskéo biaise, en fournissant une réponse qui ne correspond pas à la question. Mais cela doit faire parti de la stratégie trouble  qu'emploie Naskéo depuis le début.

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Cette usine serait  plutôt un récupérateur de déchets de toutes sortes,  surdimensionnée, qu'on essaie d'implanter dans un endroit inadéquat, près des riverains avec les nuisances que cela comporte en ayant leurré la population, peut-être les élus, vu les déclarations de certains,   concernant  ses dimensions, ses objectifs, et sa finalité.....En fait  juste un "outil" financier, au détriment de tout.