L'enquête publique concernant les épandages de digestats liquides, autrement dit le jus résiduel des déchets méthanisés, est terminée depuis le 8 juillet 2015. Les conclusions de la commissaire-enquêtrice viennent d'être connues. Il s'agissait d'épandre des liquides contenant des sous-produits animaux dont du phosphore sur des parcelles existantes ainsi que sur de nouvelles, car ne pouvant être traités par la station d'épuration de Bannalec qui avait prévue le nécessaire . Les nouvelles directives européennes de 2013 ne les autorisant plus... MAIS l'avis d'enquête publique ne signale pas que cela sera des digestats liquides. ( on pourrait croire qu'il s'agit uniquement d'un nouveau plan concernant des digestats existants et non d'autres matières !)
Un avis favorable a été émis par Madame la commissaire-enquêtrice. Il reste à connaître la décision de la préfecture.
On avait appris quelque temps plus tôt que le préfet du Finistère venait d'autoriser, par arrêté préfectoral, l'épandage sur une grande partie du Finistère, des résidus issus de l'usine CARGILL traitant les algues destinées à la cosmétique, à l 'alimentaire et aux médicaments. Or ces résidus d'algues, sur les parcelles testées, ont provoqués sur certaines personnes des effets indésirables : maux de tête, nausées, sans parler de l'odeur que les intéressés ont qualifiés de "chimiques" et pestilentielles . Ces odeurs persistant même après enfouissement. La Ste Cargill indiquant de son côté qu'il s'agirait d'un mauvais dosage de la chaux nécessaire à neutraliser, ce qui n'a pas été vérifié ensuite. En tout état de cause ces résidus ont été ensuite mélangés à des déchets verts, ce qui produirait le même effet.
Il est regrettable que les bonnes "doses", les autre mélanges, n'on pu être vérifier lors de l'enquête publique afin de vérifier que cela serait efficace. Malgré cela, l'autorisation a été accordée .
Il est à noter que, concernant les épandages "Cargill", la ville de Bannalec à voté contre, mais comme toutes les villes concernées, elle a affiché en mairie cet arrêté, dont pour le moment on ne trouve pas trace sur Internet.
Ces épandages "Cargill" se superposent par endroits sur les épandages liquides (faisant l'objet d'une autre enquête publique)) ou solides ( déja potentiellement autorisés) qui seront issues de l'usine de méthanisation de Bannalec.
Ville de Bannalec, qui a autorisé l'implantation de l'Usine de Méthanisation Industrielle, donc les épandages liquides ou solides qui seront issu de celle-ci ! Autoriser ces "propres" déchets ( digestats) venant de l'usine de méthanisation pour laquelle elle a donné son accord :
Oui dit-elle ! mais Non, pour les autres épandages venant d'ailleurs. Alors que ces produits sont aussi le résultat de rebuts organiques qui inévitablement se mélangeront à un moment ou un autre.
Le fait pour la ville de Bannalec d'avoir déjà autorisé l'épandage des digestats de "son" usine de méthanisation, ne fait qu'inciter à donner l'autorisation en haut lieu pour épandre de nouveaux "arrivages", qu'importe les matières. Cela risque de continuer au gré des autres rébus dont on ne sait que faire, la bonne aubaine !
La boîte de Pandore a été ouverte dés les premières autorisations Bannalecoises concernant la méthanisation, les épandages, sur des projets non prévus au départ par la commune mais habilement incités par Naskéo qui a doublé ce qui était envisagé et,...une fois pris dans l'engrenage .... D'ailleurs plus de communications à ce sujet, alors que l'on s'en glorifiait au départ au niveau de la municipalité. Les acteurs ont changés, les signataires ont été mutés, les parts Naskéo rachetés et ainsi de suite....
Une énorme machine a été ainsi mise en route derrière des bureaux, des anonymes, des plans de carrière dans le sens de la tendance etc...
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Suite à l'enquête publique et l'avis favorable de Madame Michelle Tanguy, Commissaire enquêteur, concernant l' extension du plan d'épandage de digestats issus de l'unité de méthanisation projetée dans la ZA de Loge Begoarem à BANNALEC :
On remarquera que, dés le titre du rapport il n'est nullement écrit qu'il s'agira de DIGESTATS LIQUIDES, ce qui est totalement différent.
Ces digestats liquides contiennent des matières phosphorées et divers éléments qui auparavant auraient dû étre traités par Biogaz de Bannalec, pour en faire des engrais qui auraient été exportés dans des régions deficitaires.
En 2013 : D'après les dires même de M. Bauzet, initiateur de cette usine et directeur en son temps de Biogaz de Bannalec ( avant de céder leurs parts aux nouveaux dirigeants), que l'on pourra écouter dans cet extrait vidéo de TV Tebeo datant de cette époque... ci-dessous à partir de O:44 secondes.
Ce document date de début 2013 et les matières à méthaniser sont restés les mêmes malgré la nouvelle modification apportée au projet, depuis fin 2014.
A cette époque,on nous dit, et c'est un argument de Naskéo, que les sols sont déjà fortement chargés en azote et en phosphore et qu'il faudra aller épandre le surplus dans des régions déficitaires sous forme d'engrais ! Seule serait restée après traitement une partie liquide , qui aurait dû être prise en charge par la station d'épuration communale.
Maintenant, suite à nouvelle réglementation européenne, ces digestats liquides et TOUTES LEURS TENEURS en produits phosphorés ( provenant de sous-produits animaux) devront être épandus, selon le choix décidé par les nouveaux dirigeants de Biogaz de Bannalec, sur les terrains faisant l'objet de l'enquête publique de Juillet 2015.
Qu'en est-il de l'argument de Naskéo-Biogaz de Bannalec, qui a servit, entre autres, à obtenir la première autorisation préfectorale !
Alors qu'aujourd'hui on donne un avis favorable, dans une enquête publique, pour des épandages de ces digestats liquides, qui en était exclu à cause justement de ces teneurs argumentées par M. Marc Bauzet de Naskéo.
On lira aussi dans les conclusions du commissaire enqueteur, quil n' y aurait pas d'inconvénient à la superposition d'épandages différents ( Cargill ) mais l'on ne sait toujours pas si les dosages de chaux dans les rebuts du traitement des algues ( non concluant lors des premiers tests )seront suffisant pour neutraliser certaines réactions.
On apprend aussi qu'une partie des épandages était prévue sur des parcelles se trouvant dans des périmêtres de captage d'eau potable. Madame Michelle Tanguy, commissaire enqueteur ,dans ces réserves, demande, le retrait de ces parcelles du plan d'épandage.
On lit de même, que l'usine de méthanisation prévue à Bannalec traiterait 40 000 tonnes/an de déchets, alors que les nouveaux dirigeants nous annonçaient 33 000 t/an , l'année dernière...
On pourra lire les conclusions complètes de cette enquête publique ici :
>>>>(clic)>: Conclusions de l'enquête publique
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*organisée par le collectif de Riverains de Loge Begoarem, commune de Bannalec :logebeg.degaz@gmail.com
Cliquez sur le lien, si vous aussi vous doutez du bien-fondé de cette usine ou si vous jugez que la méthanisation ici ou ailleurs, dans ces conditions n'est pas acceptable.
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