dimanche 20 janvier 2013

L'Enquête Publique dans la presse


( Nouvelle enquête publique concernant les digestats liquides et les surfaces d'épandages,  courant JUIN 2015, voir l'article pour le mois de Juin 2015 dans les pages "archives" du blog...>>> http://gazapart.blogspot.fr/  )


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

2013


Un mois après la conclusion du Commissaire-Enquêteur, un article de Ouest-France du 18 Janvier 2013, nous apprend que celui-ci a rendu son avis. Ceci illustré par le début des travaux de la ZA deLoge-Begoarem qui, même si l'on nous dit que ceux-ci ne sont pas en rapport avec l'usine de méthanisation, paraissent bien avancés.

Cliquer > Article des Conclusions

On remarquera que cet article n'est pas une communication de la mairie, mais un résumé où n'apparait pas le lien qui permettrait une lecture objective, comme je l'ai mis dans le message précédent. " Conclusions de l' Enquête Publique". 

cliquer>conclusions et réponse Naskéo

Il est quand même heureux que Ouest-France est fait cet article car des personnes attentives en avaient suivit le cours.
Bien sûr, les travaux proprement dit de l'Usine de méthanisation, ne pourraient commencer qu'après le feu vert de la préfecture. Mais  tout sera fait en amont, dans le cadre de la ZA ,... prêt  à démarrer...: Voie d'accés au terrain, rond-point, amenées des lignes EDF, téléphone, eau etc....en lisière de Biogaz de Bannalec.
Biogaz qui , d'après les plans publiés, ne FAIT PAS partie des lots aménageables qui devraient accueillir d'autres entreprises et qui auront à acheter  leur terrain à un autre tarif que celui proposé à Biogaz ( voir dans mes messages précédents)..

Sur le fond de l'article que les nombreux lecteurs de Ouest-France, vont lire et s'en tenir là,                           on rassure, car  d'après les dires du Commissaire-Enquêteur, on lit que :

  il ne s'implantera pas à proximité des habitations existantes

Cela frise l'IRONIE,, et Naskéo le sait trés bien, jouant sur les textes, les mots , taxant même  les habitants de personnes faisant preuves d'incompréhension sur leurs capacités  à lire ce qu'ils ont eux-mêmes mal défini.( explications données par les interessés au Commissaire-Enqueteur concernant les nombres d'habitations près du site envisagé).

Pour le Commissaire-Enquêteur, qui s'en tient au  réglement, (et le réglement c'est le réglement), la distance minimum est de  50 mètres des habitations. Mais pas une obligation.Il y a le bon sens  et le principe de précaution qui devraient prévaloir par rapport à un texte qui n'analyse rien, ni la grandeur de l'usine de méthanisation ni la nature des habitations.
Ici, Naskéo indique dans un premier document : 85m de la première maison, et maintenant 140m du digesteur. C'est la loi, Ils en profitent.
Mais  dire  il ne s'implantera pas à proximité des habitations existantes,......

Je vous laisse penser ce que je ne permettrai pas d'écrire sur un blog.......................
_________________________________________________________________________________


Le journal " Le Télégramme" du 21 Janvier, met à son tour l'information concernant l'avis du Commisaire-Enquêteur, outre la communication officielle que l'on aurait pu être en droit d'attendre  des responsables locaux.

-On voit que si, il y a eu 31 observations sur le registre, 38 autres ont été adressées par écrit , faisant que quelques 69 personnes ou associations ont apportés leurs remarques sur le sujet. Le Commissaire-Enquêteur ajoute que parmi celles-ci, une dizaine ne sont pas défavorables à la construction du site.
 Lesquelles à votre avis ?
Autrement, la grande majorité est contre, même si certaines remarques semblent  mal exprimées. Ceux qui sont venus pour dire ou écrire leurs doutes, leurs craintes, ne les ont pas inventés. Les intervenants sont des gens qui sont venus de leur plein gré et n'ont pas les "argumentations," peaufinées dans le sens voulu par Naskéo-Biogaz de Bannalec, dans un bureau d'études dédié.

La soixantaine  de signatures des opposants  ne représentent pas qu'elles-même mais, des couples, des familles, des associations et leurs adhérents. Ce qui en augmente largement  le nombre.   

Bien sûr que les doléances ne sont que "supposées" ....L'Usine n'est pas en place !!; Autrement , on aurait pas eu besoin d'une Enquête Publique pour connaître justement ce que le moindre bon-sens laisse présager.


De ce fait, ce que met en avant NASKEO ne sont aussi que des suppositions, puisqu'aussi l'Usine présumée n'a jamais existé que sur le papier !.

Quant à la Non proximité des habitations, c'est vraiment jouer avec les mots. Cette phrase n’aurait même pas dû être écrite dans ce rapport. Ou Alors ...?









1 commentaire:

  1. Il est vrai qu'il y a une grande ambiguité sur la distance des 50 mètres prevue par la loi.Si cette distance peut paraitre raisonnable pour une méthanisation agricole ,elle devient ridicule pour une méthanisation industrielle.
    Selon le commissaire enquêteur, nuisances et dévalorisation du foncier ne sont que supposées,le contraire n'est pas non plus certain.
    Les biofiltres qui sont chargés de détruire les odeurs sont efficaces à 90 % quid des 10 % restants? (un certain nombre de riverains d'installations existantes le savent bien)
    L'actualité nous montre la problématique des odeurs portées par le vent.
    Naskeo dans son mémoire cite le rapport ARIA sur l'accident de FRESNOY FOLNY en seine maritime,allez donc consulter vous même ce rapport,vous y verrez que le procédé de méthanisation souffrait régulierement de dysfonctionnement depuis son démarrage 16 mois avant,naskeo a oublié ces deux lignes dans sa communication...

    RépondreSupprimer