mercredi 23 janvier 2013

Fâcheux oubli

 Aujourd'hui, un commentaire d'un lecteur du blog: (voir "l'Enquête Publique dans la presse")  , que je remercie,  nous signale, avec d'autres remarques pertinentes à lire , une omission fâcheuse de Naskéo dans ses réponses à Monsieur le Commissaire-Enquêteur :

Dans son rapport remis à celui-ci, Naskéo répond aux questions concernant l'Incendie ayant eu lieu sur le site de Fresnoy-Folny, en Seine-maritime , sur une des rares  installations qu'ils ont déjà mis en service depuis 2 ans et qui avait été signalé par des participants lors de l’Enquête Publique.

> cliquez >conclusions et aller jusqu'à : Mémoire de Réponse de Naskéo-Biogaz de Bannalec

Dans le sous-chapitre  G.3 intitulé : ACCIDENTOLOGIE. Naskéo cite une partie du rapport de l'ARIA concernant cet incendie, comme pour expliquer les pourquoi et comment de cet accident. ( texte en italique )

Ce qui déjà n'est pas fait pour rassurer,...... mais oublie la dernière phrase, celle qui est certainement la plus importante compte tenue du fait que l'on s'aperçoit des dysfonctionnements.

Dernière phrase du rapport de l'ARIA concernant cet incendie : je cite :

" Plusieurs départs de feu sur les installations de stockage du biogaz s'étaient produits pendant les 10 jours précédents l'accident et le procédé de méthanisation souffrait régulièrement de dysfonctionnement depuis son démarrage 16 mois avant. "

Phrase que ne met pas Naskéo dans son rapport au Commissaire-Enquêteur qui sera remis plus tard en Préfecture, le 17 Décembre 2012 ;

Pour ceux qui veulent lire le compte-rendu  de l'ARIA ( site gouvernemental de base de données des accidents technologiques) il faut se rendre sur leur site  et indiquer dans leur formulaire la ville et le département  que l'on cherche :

Pour l’Incendie dans l'usine nouvelle de méthanisation  créée par Naskéo  il s'agit de la Seine-maritime et de la ville de Fresnoy-Folny, à choisir dans les menus déroulants.
Le lien direct à cette page ne se faisant pas ! 

Lien vers >>>> ARIA (cliquer)  et rentrer les indications.


Maintenant, je signale à Naskéo , qui a intitulé son chapitre ACCIDENTOLOGIE dans le mémoire remis en préfecture, que ce mot employé tel quel et dans ce cas de figure, est un Barbarisme qui ne veut rien dire.
Et c'est dommage et laisse des doutes entre ce qui est écrit et le reste. 

Accidentologie : nom commun féminin singulier :.... Etude des accidents occasionnés par des véhicules automobiles tant du point de vue de leurs causes que de de leurs effets.




Lien vers la Pétition ( clic)>CONTRE L'USINE DE METHANISATION DE BANNALEC














4 commentaires:

  1. Il y a mon sens quelque chose de très inquiétant dans le rapport d'accident a fresnoy folny: ce sont des automobilistes de passage qui ont signalé l'incendie .Les installations de méthanisation fonctionnent sans une surveillance humaine continue,avec parait-il des alarmes qui assurent la sécurité.On peut légitimement s'interroger sur la sécurité de ces installations

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  2. Vous pouvez, si vous le désirez, obtenir des précisions à propos d'une installation prévue sur une commune du Finistère...
    Et prendre contact avec nous si vous le désirez.

    Voyez notre site: http://guerlesquin-cadredevie.fr/

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  3. Il semblerait que le mot Accidentologie ait traversé son domaine d'usage habituel, selon le même site de l'ARIA que vous indiquez sur votre post (voir Synthèses/Par Thème), pour englober l'étude des phénomènes liés aux accidents en général. Néanmoins, effectivement, la dernière phrase de l'article a été volontairement omis du mémoire de NASKEO, ce qui pourrait, en partie, remettre en question la bonne foi de la société.

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    1. Certes, le mot Accidentologie,(crée en 1968) semble avoir été accaparé, notamment en ce qui concerne la méthanisation et ses accidents, car il a bien fallu trouver un nom lié aux risques réels de cette activité, mais ce néologisme aurait pu faire place à une autre terminologie pour répondre à Monsieur le Commissaire-Enquêteur. Et aussi surtout s'attacher à ne pas ommettre la dernière phrase qui laisse encore une fois douter de la bonne foi de la dite société.

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