jeudi 30 mai 2013

Le Préfet a dit : " OUI "

Le Préfet vient de donner son accord pour l'unité de méthanisation de Bannalec.

Article du journal Le Télégramme :>>>>>>Le Télégramme        (*1)

Article de Ouest-France>>>>>>>>>>>>>Ouest-France           (*1) (*2)



(*1 ) :  A  la lecture de ces articles on a l'impression que l'usine de Méthanisation ( double de celle prévue au départ pour, d'une part, faire de la Méthanisation dans le sens où l'entendait le maire et les élus de Bannalec en 2010 et d'autre part, fournir de la chaleur à l'Entreprise de conserverie et de Charcuterie Tallec) serait conçue maintenant pratiquement  dans le but  de maintenir l'emploi de la dite entreprise.
Si certes, cela fera faire des économies à cette entreprise, ET A ELLE SEULE, on ne comprend pas trop l'argument mis en avant par M. Marc Bauzet Directeur Commercial de Naskéo mais aussi Président de BiogazdeBannalec.
Naskéo qui a , en cours de route doublé le tonnage des déchets, passant de 25 000T/an à 50 000T/an et doublé ainsi la structure initiale. Qui ne tente rien , n'a rien ;  même si cela  se fait au détriment des habitants de Bannalec et des riverains et aller savoir des autres interlocuteurs.
Où est la Ruralité évoqué par Monsieur le Maire dès la première réunion ?
En 2010, l'unité était donc prévue pour produire de la chaleur. Normal. autrement que faire de ce Méthane? Aubaine pour l'entreprise Tallec qui se trouve à proximité.
Maintenant l'usine a doublé au profit de Naskéo-biogazdeBannalec. Le potentiel de production  de chaleur pour l'Entreprise Tallec est resté le même. Mais : double nuisances, double circulations, double épurations., doubles digestats aux contenus incertains , ceci pour les mêmes surfaces d'épandages.. etc....
Et cette CHALEUR qui n'est qu'un argument, qui a doublé.
On nous dit que cela servirait à d'autres entreprises qui ne sont même pas virtuelles à l'heure actuelle. Si des entreprises s'implantent, encore faudrait-il que celles-ci soient demandeuses de chaleur nécessaire à leurs activités. Autrement  cela  exclurait encore des catégories et peut-être d'autres emplois .

On nous dit par ailleurs que le Président de la Cocopac et M. Marc Bauzet ont répondu PUBLIQUEMENT
à ce que le  journal appelle " les contradicteurs". Certes M.Bauzet a  fait distribuer une invitation NOMINATIVE  par l'intermédiaire de la mairie et de ses enveloppes à en-tête, en date du 23 Janvier 2013, à une cinquantaine de foyers, riverains du futur site. Ces "arguments" ont  plutôt contribué à la création d'un Collectif opposé à son projet.
Ce qui a obligé le directeur de Naskéo a s'expliquer sur les pages des journaux locaux où tout est dit et son contraire. Exemple : Aujourd'hui  Naskéo affirme créer 9 emplois. >>>>>clic> Marc Bauzet "argumente"
Ailleurs  Marc Bauzet déclare « Cinq emplois en direct pour exploiter le site, et trois emplois indirects, notamment pour la gestion du digestat ».

C'est jouer avec les mots, car les emplois "indirects" ne sont que saisonniers ( chauffeurs, épandages...) et dépendant certainement d'entreprises dont c'est le métier et travaillant pour divers demandeurs....

Quant au Président de la Cocopac, s'il a accepté une entrevue avec quelques délégués du Collectif des riverains de Loge-begoarem, il n'est pas intervenu PUBLIQUEMENT.

De même, celui-ci s'était engagé à envoyer un courrier au Préfet, en Mars 2013.

,  Monsieur Nicolas Morvan " le président de la communauté de communes a envoyé un courrier au préfet pour demander la mise en place anticipée de la commission de suivi qui normalement, ne se met en place qu'au début des travaux de construction. Ce courrier n'a pas encore eu de réponse".
Ceci pour rassurer encore plus les riverains, a t'il dit. !


Le 30 MAI 2013, nous ne savons toujours pas si le Préfet a reçu ce courrier ou si même il a traité la demande. 



(*2) extrait de l'article d'Ouest-France (du 29 Mai 2013)


"La méthanisation, traitement des déchets qui consiste à les laisser fermenter à l’abri de l’air, dans un digesteur, « contribuera fortement à préserver l’emploi chez Tallec (200 à 250 emplois, en fonction de la saison) », souligne Marc Bauzet, directeur général délégué de Naskeo Environnement et président de Biogaz de Bannalec."

Ceci est l'unique précision de M. Marc Bauzet, rapporté par Ouest-France pour conforter son projet démesuré de Loge-Begoarem, commune de Bannalec, 29380.
Il n'est plus question de Méthanisation au sens initial , mais il laisserait entendre que c'est grâce à l'usine de Méthanisation que les emplois seraient préservés chez son client . 

Étrange argument.


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